Les News 2019 - Novembre
{ } 28 oct. 2019

"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone
Le morceau du mois
Ella FITZGERALD & Frank SINATRA / The Lady Is A Tramp
Disques
AGORA / Secret de Polichinelle


J'ai déjà eu l'occasion de vous présenter, dans de précédentes Newsletters, Yannick Robert, un guitariste que j'apprécie particulièrement et ce n'est pas un secret de polichinelle car il a su se tailler une solide réputation largement partagée par les amateurs de Jazz. Le voici dans une nouvelle formation "haut de gamme". A ses côtés, Sébastien Charlier (Harmonica), Diego Imbert (Contrebasse) & Franck Agulhon (Batterie).
Agora nous entraîne loin des sentiers battus de la musique convenue avec une vraie inventivité.
Les 10 titres, signés Yannick Robert et Sébastien Charlier (ensemble ou séparément) sont parfaitement mis en valeur par la guitare électrique de Yannick et l'harmonica diatonique de Sébastien, sans oublier l’impeccable section rythmique. Mon morceau préféré, "Lune de Lièvres", çà pulse, c'est joyeux, enlevé, et çà swingue ! C'est de la musique telle que je l'aime et telle que vous l'aimerez.
Agora sera sur scène le 29 novembre à Chambéry, au Jazz Club de Savoie, le 30 à Lyon, au Bémol 5 et le 20 décembre au Sunset, à Paris.
Stan GETZ / Getz At The Gate


Un inédit de Stan Getz, çà se déguste avec délectation !
Les bandes de ce double CD de 15 titres ont été enregistrées le 26 novembre 1961 au Village Gate, à New York, mais son restées dans les tiroirs de "Verve" pendant 58 ans.
Stan Getz venait de rentrer aux Etats-Unis après un séjour de trois ans à Copenhague et il formait un nouveau quartet. Aux côtés du génial saxophoniste, on retrouve donc Steve Kuhn (Piano), John Neves (Basse) et Roy Haynes (Batterie). 1961 est une année charnière dans la carrière de Stan Getz. En effet, l'année suivante, il découvrira la Bossa Nova grâce au guitariste Charlie Byrd et en 1963, il enregistrera le célébrissime album "Getz / Gilberto". Pour l'heure, en cet automne 1961, le quartet passe quatre jours au Village Gate et ce sont les deux sets du dernier soir qui sont enregistrés par Verve. La prise de son est excellente et les bandes ont été parfaitement remastérisées par Seth Foster. On retrouve toutes les facettes de l'art de "The Sound", les balades toutes en suavité qui ont fait sa réputation (Spring Can Really Hang You Up The Most ...) mais aussi le Bop le plus échevelé (Airegin ...). A noter qu'il laisse la main à ses trois Sidemen pour "Impressions" (John Coltrane) qu'il présente d'ailleurs comme étant "So What" (Miles Davis). L'erreur est compréhensible puisque les deux morceaux ont la même structure et ils s'inspirent de la "Pavane", une composition de Morton Gould. Le concert s'achève par "Jumpin' With Symphony Sid", un hommage de Getz à son maître, Lester "Prez" Young.
Un disque indispensable.
Disques - Les sorties en bref

Dans la production récente, voici quelques albums qui méritent le détour.

Mike LeDonne / Partners In Time
J’avais un peu oublié Mike LeDonne, un pianiste que j'apprécie pourtant beaucoup. Je l'avais découvert avec l'album "The Feeling Of Jazz" (1990, déjà !) et je le retrouve avec ce "Partners in Time".
Son jeu qui balance en permanence entre sensibilité et exubérance est sublimé par les deux amis qui l’accompagnent, Christian McBride (Contrebasse) & Lewis Nash (Batterie) !

Carolina Katun (Teol) / Al Silencio
J'ai découvert tardivement cet album sorti il y a un an. La toute jeune chanteuse Mexicano-Suisse nous offre des classiques de la musique Latino-Américaine mais aussi des compositions personnelles et une adaptation de Didon et Enée ("When I'm Laid"), interprétés avec une extrême sensibilité.
A ses côtés, un trio de choix, Pierre Perchaud (guitare), Nicolas Moreaux (contrebasse) et Arthur Alard (batterie). Elle les a rencontrés au festival de Montreux et a formé avec eux le groupe "Teol" ("Esprit de l'arbre" en langue Maya). C'est émouvant, rafraîchissant, bref, très beau.

Sara Gazarek / Thirsty Ghost
La chanteuse de Seattle donne une nouvelle orientation à sa carrière, entourée par de nouveaux musiciens. Finis les standards chantés avec légèreté, ils laissent la place à un registre plus sombre.
Elle nous propose des compositions personnelles et des reprises tout à fait étonnantes comme "Cocoon" (Björk), "Jolene" (Dolly Parton) mais aussi "When It Rains" ré intitulé "Distant Storm" (Brad Mehldau).
"That the warmth of sunlight comes and goes, but beauty only grows when it rains. That if you really want a whole-hearted experience in life, you have to embrace all of it. That’s the lesson I took from that four-year period, and that’s where I am now: feeling comfortable sitting in the uncomfortable stuff, not running from it with the understanding that by doing this, I will feel the brilliance of life more deeply". Sara Gazarek

Sara Gazarek - Paris - Duc des Lombards - 20 octobre 2016
Le retour de Géraldine (en bonne compagnie) - La chronique de Philippe VINCENT

Ce mois encore, on entend que le jazz n’a pas dit son dernier mot. Il y a quatre ans, Géraldine Laurent enregistrait « At Work » avec ce même quartet, un album qui fut encensé par toute la critique et plébiscité par le public. Après de nombreux concerts, c’est avec les mêmes musiciens qu’elle est entrée à nouveau en studio, comme si elle avait trouvé le trio idéal pour soutenir son jeu d’alto incandescent. Il faut dire que le contrebassiste Yoni Zelnik lui est fidèle depuis ses débuts et qu’il forme avec Donald Kontomanou une redoutable paire rythmique qui sévit d’ailleurs derrière d’autres solistes de talent. Quant à Paul Lay, rythmicien hors pairs lui aussi, son jeu de piano aussi coloré que fulgurant par moments illumine cet orchestre de surdoués. Pas étonnant que ce « Cooking » (Gazebo/L’Autre Distribution) soit une réussite sans ombre. Plus libre que jamais, Géraldine semble toujours être dans l’urgence, la rigueur technique ne prenant jamais le pas sur l’émotion dans son jeu bouillonnant nourri par un son aussi droit que poignant.
Digne héritière des grands saxophonistes historiques, de Parker à Rollins, Géraldine Laurent s’affirme plus que jamais comme l’une des reines du jazz d’aujourd’hui, comme on pourra l’entendre le 14 novembre au D’Jazz Festival de Nevers.
https://www.geraldinelaurent.com/

Autre orchestre éblouissant, le Yes Trio enchantera les oreilles des amateurs du genre avec un « Groove du jour » (Jazz & People / PIAS) qui, n’en doutons pas, est celui de tous les jours pour trois comparses qui se côtoient depuis 25 ans. Le batteur Ali Jackson (Wynton Marsalis, Dee Dee Bridgewater, Jacky Terrasson), le pianiste Aaron Goldberg (Marsalis, Joshua Redman) et le contrebassiste Omer Avital (Roy Haynes, Jimmy Cobb) se sont effectivement connus à New-York il y a longtemps avant de former ce trio de feu il y a une dizaine d’années. Si les références à l’histoire du jazz sont omniprésentes dans cet enregistrement (le swing et le blues en premier lieu), la liberté de jeu et d’invention des trois musiciens les empêche de verser dans toute forme d’interprétation nostalgique. Là encore, leur technique impeccable se fait toute petite derrière un plaisir et une joie de jouer attisés par une énergie de tous les instants.
https://alidrums.com/ https://aarongoldberg.com/ https://www.omeravital.com/

Pour se calmer de l’excitation générée par l’écoute de ces deux albums, rien de tel que le calme et la sérénité engendrée par le duo de Stéphane Belmondo et Sylvain Luc et leur « 2.0 » (Naïve / Believe). Il y a 20 ans, ces deux « frères de musiques » avaient déjà gravé un duo et voilà qu’ils récidivent, leurs brillants parcours respectifs venant enrichir une musique intimiste. La fraîcheur le dispute à la perfection technique dans un face à face qui est plus un « côte à côte » tant la complicité qui unit les deux musiciens est grande. Sur un répertoire essentiellement composé d’originaux, le dépouillement contraste avec la densité de leur jeu, montrant que ces deux cadors ont tout retenu de leurs aînés les plus talentueux.
http://stephane-belmondo.com/ http://www.justlookingproductions.com/artistes/sylvain-luc/

Enfin, après les nouveaux albums de musiciens connus et reconnus, faisons place au premier disque d’un flûtiste et chanteur qui n’en est pourtant pas à sa première expérience. Fondateur du groupe Ji Mob (trois albums avec Julien Loureau, Stephane Belmondo, Magic Malik), JÎ DRÛ participa aussi aux enregistrements de Sandra Nkaké avant de créer un duo avec elle. On découvrira d’ailleurs ici la chanteuse dans un registre beaucoup moins explosif qu’à son habitude, se lovant dans l’univers onirique d’une musique hybride nourrie de sonorités actuelles. Pas de coups de feu ni de violence dans ce « Western » (Label Bleu / L’Autre Distribution) mais de la poésie et de lointaines réminiscences de l’Ecole de Canterbury. Rythmique lancinante, voix envoûtantes, atmosphère étrange, voilà de quoi baisser la lumière et laisser la tradition du jazz, pour un soir, s’en aller sur la pointe des pieds.
Philippe Vincent
Directeur de la Société OMD (1983 - 1996) spécialisée dans la distribution de labels Jazz
(Enja, Timeless, Muse, Sunnyside, GRP, etc), créateur du label IDA Records (1984 - 1998)
qui enregistra Barney Wilen, Louis Sclavis, Laurent De Wilde, Enrico Pierannunzi
et bien d'autres, Philippe Vincent est membre de l'Académie du Jazz et collaborateur régulier
de Jazz Magazine depuis 2008.
Oldies But Goldies
Un disque à découvrir ou à redécouvrir
Kenny DREW / Recollections


J'ai le sentiment que l'on a un peu oublié Kenny Drew alors que c'était un pianiste vraiment exceptionnel. Il aura eu en quelque sorte deux vies musicales. La première au Etats-Unis (il est né à New York) où il exerce en tant que leader bien sûr, mais aussi comme Sideman sur des enregistrements aussi prestigieux que "Chet Baker Sings" (Chet Baker - 1958) ou "Blue Train" (John Coltrane - 1957), par exemple. La seconde en Europe puisqu'il s'installe au Danemark en 1961 où il résidera jusqu'à son décès en 1993. Kenny Drew a beaucoup enregistré avec le contrebassiste Danois Niels-Henning Ørsted Pedersen que l'on retrouve sur cet album avec Avin Queen à la batterie. Le morceau phare du disque est sans conteste "Golden Earrings" qui ouvre l'album. Parfaitement soutenu par ses deux compères, Kenny Drew y exprime son sens mélodique et ses qualités d’improvisateur. "Golden Earrings" avait été composé par Victor Young pour le film éponyme de Mitchell Leisen (1947) dans lequel elle est interprétée par Murvyn Vys.
La même année Peggy Lee l'enregistre et si vous avez la curiosité de l'écouter, vous verrez que cette chansonnette un peu mièvre, aux accents "Gispy", a été complètement magnifiée par Kenny Drew (c'est çà la magie du Jazz !). A noter toutefois la belle version du Manhattan Jazz Orchestra.
Les 10 autres plages de l'album sont également de grande qualité, en particulier "The Summer Knows" (Michel Legrand) et "A Foggy Day" (George & Ira Gershwin).
Un morceau, une histoire
Maceo PINKARD, Doris TAUBER & William TRACEY / Them There Eyes

Cette chanson a été composée en 1930 par Maceo Pinkard & Doris Tauber (Music) et William Tracey (Lyrics). On la trouve l'année suivante dans le film de Hal Roach "Let's Do Things" dans lequel elle est interprétée par Zasu Pitts et Thelma Todd. Dans son ouvrage, "American Popular Song : The Great Innovators", Alec Wilder a qualifié "Them There Eyes" de "Jazz Musician's Favorite" et de fait, le morceau a fait l'objet de nombreuses reprises dont certaines sont de grande qualité. En voici quelques-unes et en ce qui me concerne, j'ai un petit faible pour celle vraiment lumineuse enregistrée en 1948 par Kay Starr, une artiste quelque peu oubliée aujourd'hui.
A noter que Kay Starr, d'origine Iroquoise, était l'une des seule chanteuses de Jazz et de Pop "Native American".
Billie Holiday a dit qu'elle était "The only white woman who could sing the Blues" (la seule femme blanche capable de chanter le Blues).
Vu sur le Net
Emma STEVENS / Blackbird
Quand une adolescente Amérindienne reprend "Blackbird", même Paul McCartney en parle !
Emma Stevens, 16 ans, est membre d'une tribu Algonqienne de Nouvelle Ecosse (Canada).
Aidée par Carter Chiasson, son professeur de musique à l'Allison Bernard Memorial High Scool d'Eskasoni, elle a enregistré cette version simple et émouvante du standard de Macca. Le texte original en anglais a été traduit en "Mi'kmaq", la langue de la tribu, par Katani Julian. Elle explique "Le processus de traduction a été ardu, parce que les mots anglais n'ont pas tous d'équivalents en micmac. "Nous devons traduire les concepts, et non les mots en particulier. J'ai donc dû réfléchir au message poétique transmis caché entres les lignes des paroles de Paul McCartney et à son intention, aux sentiments qu'il voulait exprimer. Cette chanson ressemble beaucoup aux conseils que nous recevons de nos aînés lorsque nous nous sentons abattus et déprimés". Cet enregistrement vise à sensibiliser le monde sur l'importance de préserver les langues et les cultures indigènes.
Une oeuvre à découvrir ou à redécouvrir
Edward HOPPER - "Nighthawks"

Nighthawks - Huile sur Toile - 84,1 X 152,4

Maître du réalisme Américain, Edward Hopper (1882 - 1967) a inspiré bien des artistes comme Kenton Nelson, par exemple (voir ci-dessous).
"Nighthawks" (les Faucons de Nuit), peint en 1942, est son tableau le plus célèbre. Hooper aurait puisé son inspiration dans une nouvelle d'Ernest Hemingway, "The Killers", publiée en 1927 dans le Scribner's Magazine.
Le tableau représente 4 personnages que l'on voit à travers la large baie vitrée du Phillies, un "Diner" de Greenwich Avenue à New York. L'atmosphère est figée et oppressante. Le serveur semble parler aux 3 clients qui manifestement l'ignorent. L'homme de dos contemple son verre. Quant à la femme et l'homme dont les doigts s'effleurent, ils ont l'air perdus dans leurs pensées.
A noter que cette jeune femme à la chevelure rousse n'est autre que Joséphine Hopper, l'épouse de l'artiste.
Cette oeuvre est exposée à l'Art Institute Of Chicago et pour tout dire, c'est l'un de mes tableaux préférés.

Nighthawks - Etude préliminaire - Craie et charbon sur papier - 28,3 X 38,1
En 1946, Robert Siodmak a adapté la nouvelle d'Hemingway pour le cinéma, avec pour vedettes Burt Lancaster et Ava Gardner. Il s'est inspiré de la toile d'Hopper pour la séquence d'ouverture de son film "The Killers".
"Le manque de communication entre les personnages de mes tableaux est une réflexion personnelle.
Peut-on parler de solitude, je ne sais pas. C’est peut-être la condition humaine". Edward Hopper
Un peintre à découvrir ou à redécouvrir
Kenton NELSON
Kenton Nelson fait partie des artistes que l'on peut qualifier d'héritiers d'Edward Hopper. Originaire de Pasadena en Californie, il est le petit-neveu du muraliste Roberto Montenegro, ami de Diego Rivera et Frida Kahlo.
Il magnifie les scènes de la vie ordinaire dans un hyper réalisme coloré.

Kenton Nelson - "The Shadow" - Oil On Canvas
Un film, une séquence
Bruno Dumont - Ma Loute (2016)
Avec Ma Loute, Bruno Dumont signe un film à la fois étonnant et dérangeant.
Le décor : la baie de la Slack sur la côte d'opale.
Les protagonistes : Les Van Pethegem, une riche famille Lilloise un peu décadente (Valérie Bruni-Tedeschi, Juliette Binoche et le formidable Fabrice Luchini), les Brufort, frustes et cannibales.
Les héros : Ma Loute (le fils Brufort) et Billie (la fille ou le fils ? Van Pethegem) ainsi que Machin et Malfoy, les deux policiers complètement déjantés.
Ma scène préférée, celle où Fabrice Luchini, accoutré tel un pionnier de l'aviation, fait du char à voile sur la plage.
C'est drôle, parfois inquiétant mais absolument fascinant. Si vous ne l'avez pas vu, je vous le recommande vivement.
Une photo, une histoire

Chine - Shanghai - Yuyuan Garden - 19 mars 2017
Situé dans le cœur de Shanghai où il occupe 2 hectares, le Yuyuan Garden, dont le nom signifie "Jardin de la paix et du confort", a été construit en 1559. Une plongée dans la Chine ancienne en quelque sorte !
Le jardin est divisé en 6 espaces principaux, séparés par des murs surmontés de dorsales de tuiles grisées et de dragons. Tout près du jardin, il fait bon flâner dans le Yuyuan Bazar et ses multiples boutiques traditionnelles.

Chaque mois où presque, je publie une photo sur ce Blog, dans la rubrique "Une photo, une histoire".
J'en ai rassemblé quelques-unes (et bien d'autres) sur "Adobe Spark".
Vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens ci-dessous ou en scannant les QR Codes avec votre smartphone
Une photo, une histoire - Souvenirs du monde


Photos et histoires de New York - Souvenirs de "Big Apple"

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Madrid - 31 décembre 2011
"I don't have a definition of Jazz. You're just supposed to know it when you hear it". Thelonious Monk
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