Les News 2019 - Décembre
{ } 01 déc. 2019
"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone

Costa Rica - Puerto Limon - Décembre 2018
Le morceau du mois
Paolo FRESU Quintet / The Christmas Song
Disques
Jazzmeia Horn / Love And Liberation


En 2017, Jazzmeia Horn avait fait sensation en publiant son premier album "A Social Call". Restait juste à savoir s'il s'agissait d'une simple météorite ou si véritablement, une nouvelle étoile était née. "Love And Liberation" nous apporte une réponse éclatante, Jazzmeia Horn est une très grande chanteuse de Jazz. Les comparaisons (Billie, Ella, Sarah, Betty ...) fleurissent ici et là mais pour ma part, je les trouve superflues, voire réductrices car son propre talent se suffit à lui-même. Au programme de ce 2e album, huit compositions personnelles et quatre reprises dont un magnifique "Reflexion Of My Heart" (George Duke & Rachelle Ferrell) chanté en duo avec le batteur et chanteur Jamison Ross. Sa voix exceptionnelle lui autorise toute les audaces, que ce soit sur les tempos lents (I Thought About You) ou sur le Bop le plus effréné (Searchin').
"Toutes ces chansons parlent de moi et de mes expériences, mais aussi du mon parcours de jeune fille. Le message qu'ils partagent tous, c'est qu'il suffit d'apprendre à propos des gens, des relations, des affaires, de l'amour, etc... Ils ne racontent pas seulement l'histoire d'une personne, ils racontent l'histoire de beaucoup de gens". Jazzmeia Horn
La jeune chanteuse de Dallas était sur la scène de "Jazz en Tête" à Clermont Ferrand, le 26 octobre dernier et elle a littéralement subjugué le public du festival. Au programme, des morceaux de ses deux albums avec en ouverture "Free Your Mind" et en rappel "East Of The Sun (And West Of The Moon)" mais aussi un superbe "Tight" (Betty Carter) sur lequel elle a étalé ses talents de scatteuse. Une mention particulière pour le trio qui l'accompagne.
Anwar Marshall (Drums), Rashaan Carter (Double bass) et surtout l'excellent pianiste Keith Brown, un habitué du Festival.
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Jazzmeia Horn - Love & Liberation Album Trailer
When you choose to love yourself it is a liberating thing and when you choose to liberate yourself it is an act of love. So Love & Liberation co-exist together. I hope you enjoy! Jazzmeia Horn's ...
Paolo FRESU Quintet / Jazzy Christmas


A l’approche des fêtes, voici une bien belle idée de cadeau. Cet album a été enregistré en Live au "Nuovo Teatro Comunale Di Sassari" par le Quintet du trompettiste Sarde Paolo Fresu auquel s'est adjoint son vieux complice, le pianiste et bandonéiste Daniele Di Bonaventura. Au répertoire, des standards de Noël issus du Jazz et de la musique classique mais aussi des chants Sardes. Le jeu sensible et plein de feeling de Paolo Fresu, sa sonorité lumineuse s'expriment pleinement sur les onze titres de cet album vraiment très réussi.
Paolo Fresu revendique l'héritage de Miles Davis et de Chet Baker et il prouve une fois de plus qu'il est vraiment digne de ses prestigieux prédécesseurs.
http://www.paolofresu.it/ http://www.danieledibonaventura.com/
Disques
Jacob KARLZON / Open Waters


Comme il l'explique lui-même, le pianiste Suédois Jacob Karlzon nous propose un voyage dans la bande-son de ses films imaginaires.
Alors, nous voguons avec lui sur ces "Eaux Ouvertes", tour à tour paisibles puis tumultueuses.
De formation classique, Jacob Karlzon a fusionné tout un tas d'influences (pop, folk, électro, rock et heavy metal) dans ses précédents albums.
Il développe ici un Jazz très mélodique avec à ses côtés Morten Ramsbøl à la basse et de Rasmus Kihlberg à la batterie, à l'exception du dernier morceau "Note To Self", interprété en solo, qui clôt magnifiquement l'album dans une atmosphère d'une grande sérénité. C'est tout simplement très beau.
"Je suis heureux lorsque l’on interprète ma musique de cette
manière. J’ai vraiment envie d’emmener mes auditeurs au bord de la mer, avant de les laisser décider dans quelle direction ils voudraient nager". Jacob Karlzon
Disques - Les sorties en bref

Dans la production récente, voici quelques albums qui méritent le détour.

Christophe Panzani / Les Mauvais Tempéraments
Après l'excellent album "Les âmes perdues" (2016), Christophe Panzani revient avec ce nouveau projet hors du commun, explorer les synergies entre le saxophone ténor et le piano.
Le défi : accorder le piano comme le font les clavecinistes et les spécialistes de la musique baroque pour respecter les rapports naturels entre les sons.
A ses côtés (en solo, à deux pianos, à quatre mains), Yonathan Avishai, Edouard Ferlet, Tony Paeleman et quelques autres. Le résultat est tout bonnement fascinant !
Christophe Panzani présentera son album le 27 janvier au Studio de l'Ermitage, à Paris.
http://www.christophepanzani.com/christophe_panzani/ChristophePanzani.com.html
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Les Mauvais Tempéraments - Episode 3, le making of.
Les Mauvais Tempéraments - 8 pianistes sont invités sur ce concept album, pour enregistrer sur un ou deux pianos en duo ou 4 mains, toujours à la maison (après les âmes perdues). Chez Edouard ...

Kinga Glyk / Feelings
Les bassistes féminines ne sont pas très nombreuses. On connait bien sûr Meshell Ndegeocello et Esperanza Spalding. Voici désormais Kinga Glyk, une jeune Polonaise très talentueuse qui nous propose une musique qui ravira les amateurs de Funk et de Groove.
"Je ne chante pas tellement bien, c’est pour ça que je joue de la basse" dit-elle !
Dès les premières mesures du morceau d'ouverture "Lets Play Some Funky Groove", on est saisis par le gros son et la virtuosité de la dame. Vraiment étonnant !
"Que serions-nous sans les sentiments, il nous font vivre tant d'expériences. Les mots ne sont pas toujours capables d'exprimer nos sentiments, contrairement à la musique". Kinga Glyk

Harry Connick Jr. / True Love : A celebration Of Cole Porter
Avec ce nouvel album, le chanteur de la Nouvelle Orléans perpétue la grande tradition des Crooners.
Il ne se contente d'ailleurs pas de chanter puisqu'il a lui-même arrangé les morceaux composés par Cole Porter, joué aussi du piano et dirigé son Big Band. Bref, un Harry Connick au meilleur de sa forme et qui swingue bien sûr !
"This is the first time I've taken a deep dive into another artist's repertoire, and Cole Porter was my #1 choice for the project. His lyrics are witty and nuanced and he takes risks as a composer that I find appealing". Harry Connick Jr.
https://www.harryconnickjr.com/
Jazz Live
Franck Amsallem au Sunside - 29/10/2019

Ce mardi soir d'octobre, le Sunside était plein comme un œuf. D'évidence, les amateurs de Jazz s'étaient donné rendez-vous pour découvrir en Live "Gotham Goodbye", le dernier album de Franck Amsallem.
Dans une ambiance très chaleureuse, Franck Amsallem a fait étalage de son talent de pianiste bien sûr mais aussi de compositeur et de chanteur !
Quant aux trois musiciens qui l'accompagnent, ils sont vraiment exceptionnels. Le saxophoniste Cubain Irvin Acao (Tenor & Soprano) au style flamboyant et exubérant avec quelques réminiscences du Calypso à la Sonny Rollins.
Le contrebassiste Suédois Viktor Nyberg, discret mais terriblement efficace. Et enfin, "The Last But Not The Least", l'extraordinaire Gautier Garrigue. Il y a bien longtemps que je n'avais pas entendu un batteur faisant preuve d'une telle musicalité.
Une très belle soirée avec un artiste subtil et attachant, formidablement entouré.
Les titres interprétés : From Two To Five; In Memoriam; Gotham Goodbye; Last Night When We Were Young; Standard Form; Baton Rouge; Laila; Out A Day; Ode To Mr Blue; From Twelve To Four; A Night In Ashland; From Two To Five (reprise)
Des pianos pour l'hiver - La chronique de Philippe VINCENT

On en parle régulièrement ici, le festival Respire Jazz se tient chaque année au mois de juin dans la campagne charentaise. Mais l’association qui l’organise programme aussi quelques concerts dans l’année et ce fut le cas le 9 novembre dernier au joli petit théâtre « Arc en ciel » de Chalais, bourgade du Sud-Charente où l’on n’aurait pas parié, quelque temps plus tôt, aller écouter le Franco-Cuban Project du saxophoniste Alex Terrier.
Car qui connait, de ce côté de l’Atlantique, cet excellent altiste exilé aux Etats-Unis depuis quinze ans ? Là-bas il joue dans différentes formations (entre autres dans le Mingus Big Band) et il revient de temps en temps en France pour quelques concerts. Cette fois, il a réuni autour de lui une rythmique composée de trois musiciens cubains installés à Paris (Felipe Cabrera, Lukmil Perez et Joel Hierrezuelo) plus le pianiste tout terrain Leo Montana.
Ce quintet à l’énergie formidable enchanta pendant presque deux heures les deux cents personnes qui avaient rempli la petite salle et si vous voulez avoir une idée de sa musique « caliente », allez sur le site d’Alex Terrier pour écouter son disque « Camina Tù ».

Le lendemain, autre visite dans un village charentais, cette fois à l’invitation de Riccardo Del Fra qui se produisait l’après-midi à l’auditorium du Domaine musical de Pétignac, antre merveilleuse dirigée par Gérard Fauvin, concessionnaire Steinway depuis des lustres et chirurgien renommé pour pianos âgés. On entre dans sa grande maison par des pièces où sont exposés de vieux pianos droits restaurés avec amour avant de découvrir la grande salle où trônent les pianos à queue que le maître loue ou vend. Un moment magique mis en musique par une pianiste classique invitée elle aussi et qui ne résista pas à s’installer devant un clavier après le déjeuner. Mais le clou de l’après-midi était bien sûr le concert de Riccardo Del Fra avec le programme de son dernier disque « Moving People » adapté en quartet pour l’occasion. Un concert tonique où Riccardo avait laissé une place au célèbre My Funny Valentine, souvenir des longues pérégrinations du bassiste aux côtés de Chet Baker.

Cet après-midi passé dans ce temple du piano nous incite à parler des nouveaux disques de quelques champions de l’instrument. Pianiste ukrainien installé en France depuis presque trente ans, Dimitri Naïditch n'arrivera sans doute jamais à se défaire de sa culture classique qui l’amena à devenir jeune concertiste dans l’ex-URSS. Mais c’est pour notre plus grand plaisir car ce « Bach Up » (L’Autre Distri) est une totale réussite. Avec Gilles Naturel à la basse et Arthur Alard à la batterie, le pianiste arrive dès les premières mesures à nous faire oublier l’incontournable Jacques Loussier, l’un des premiers à avoir voulu marier Bach et le jazz. Dimitri se propose maintenant de s’attaquer à Mozart, Liszt ou Tchaïkovski et, vu son talent, on sera encore client.
Autre pianiste superbe dont nous parlons ici régulièrement, Marc Copland sort simultanément deux disques. « And I Love Her » (Illusions-Mirage/L’Autre Distri) avec son trio (Drew Gress et Joey Baron) qui atteint les sommets habituels sur un excellent répertoire. L’autre, « Alice’s Wonderland » (Catwalk) est en duo avec le bassiste suisse Daniel Schläppi et avouons que, ne connaissant pas leurs deux précédents albums, ce fut une divine surprise, le beau son de la contrebasse de Schläppi se mêlant avec beaucoup de naturel au piano magique de Marc Copland.

Autre découverte, mais dans un tout autre style, Yakir Arbib est un pianiste explosif. Dans son album « My Name Is Yakir » (JMS/PIAS), on a l’impression que cet italo-israélien de 30 ans passé par le Berklee College of Music a dopé son clavier à l’EPO. Déficient visuel depuis la naissance, sa conception de l’improvisation est tout à fait particulière et tonitruante. A cent lieues des solos intimistes, on dirait que ce prodige a tout un orchestre sous les doigts.

Mais le piano se fait aussi mutin et se glisse même dans la musique manouche. C’est le cas dans « Horizons » (Trebim/L’Autre Distri) où Hono Winterstein, compagnon de route de Biréli Lagrène depuis longtemps, a fait une place à Jean-Yves Jung aux côtés de Diego Imbert (basse)et de son neveu Brady (guitare solo). Allié à un répertoire varié cette présence du piano fait sonner l’orchestre différemment des formations manouches traditionnelles, les voix de Sara Lazarus et de Claudio Favari étant aussi de la partie sur plusieurs morceaux.

Pas toujours coutumier du fait, le tromboniste Daniel Zimmermann a lui aussi intégré un piano pour son nouvel album « Dichotomie’s » (Label Bleu/L’Autre Distri) en en donnant les clefs à Benoît Delbecq. Mais ne croyez pas que le tromboniste s’est converti à une forme classique du quartet puisque si Franck Vaillant est à la batterie, c’est au saxophone basse qu’est Rémi Sciuto où il assume brillamment son rôle dans cette formation inédite au son original. Loin des musiques classifiables dès les premières mesures, voilà un disque où Zimmermann balade une fois de plus sa classe et sa virtuosité au gré de son inspiration.

Enfin, une révérence à l’absence du piano, quitte à être hors sujet. Mais nous ne pouvions passer sous silence le nouvel album de Gard Nilssen et de son Acoustic Unity formé il y a quelques années. Le batteur norvégien remet à l’honneur le trio saxophone/basse/batterie inauguré par Sonny Rollins à la fin des années 50 et cette magnifique célébration de la tradition est musclée par un ténor qui puise également dans l’héritage de Roland Kirk. Avec un titre on ne peut plus clair, « To Whom Who Buys A Record » (Odin/Outhere Distri), ces trois solides vikings offrent une musique stimulante que les amateurs se doivent d’écouter.
Philippe Vincent
Directeur de la Société OMD (1983 - 1996) spécialisée dans la distribution de labels Jazz
(Enja, Timeless, Muse, Sunnyside, GRP, etc), créateur du label IDA Records (1984 - 1998)
qui enregistra Barney Wilen, Louis Sclavis, Laurent De Wilde, Enrico Pierannunzi
et bien d'autres, Philippe Vincent est membre de l'Académie du Jazz et collaborateur régulier
de Jazz Magazine depuis 2008.
Bad News
Gerry Teekens (05/12/1935 - 31/10/2019)

Gerry Teekens, le fondateur du label Néerlandais Criss Cross est décédé le 31 octobre,
à l'âge de 83 ans.
Ce label indépendant, créé en 1980, compte plus de 400 albums à son catalogue.
Parmi les nombreux artistes qui ont enregistré pour Criss Cross, on peut citer Wayne March, Kenny Barron, Chet Baker, Kenny Garrett, Mike LeDonne, Bill Charlap, David Kikoski, Mark Turner, Brad Mehldau ...
Coup de Gueule


Le 26 octobre dernier, France 5 retransmettait la cérémonie des Victoires du Jazz 2019.
Malheureusement, cette soirée n'a été qu'une sinistre pantalonnade qui démontre une nouvelle fois avec quel mépris les Jazzmen sont traités par les médias audio-visuels. Retrouvez à partir du lien ci-dessous, l'excellent article de Franck Bergerot fort judicieusement intitulé "Les défaites du Jazz".
Citons quand même les lauréats car ils le méritent : Anne Pacéo (Artiste de l'année), David Linx (Artiste Vocal), Le Sacre du Tympan (Groupe de l'année), Vincent Peirani (Album sensation), Fidel Fourneyron (Artiste qui monte) et Naïssam Jalal (Album inclassable).
Si vous voulez soutenir les Victoires du Jazz, signez la pétition.
Un morceau, une histoire
Sergueï RACHMANINOV / Concerto pour Piano N° 2 - Adagio Sostenuto

En 1901, Sergueï Rachmaninov qui a tout juste 27 ans sort de trois ans de dépression nerveuse. Son neurologue lui conseille alors d'écrire un concerto pour sortir de cette crise due à l’échec de sa première symphonie.
Il compose donc cette oeuvre majeure de son répertoire dédiée justement au docteur Nicolas Dahl. Le deuxième mouvement, "Adagio Sostenuto", qui exprime de manière éclatante toute la force créatrice du compositeur Russe, a inspiré beaucoup d'artistes. En premier lieu Eric Carmen, le leader du groupe de Power Pop "The Raspberries" pour sa chanson "All By Myself".
A noter, qu'à l'époque (1975), Eric Carmen croyait que cette oeuvre était tombée dans le domaine public. Réalisant son erreur, il négociera alors avec les ayants-droit de Rachmaninov. Le thème de ce mouvement a également servi de base à la chanson de David Bowie "Life On Mars". Quand au concerto lui-même, on le retrouve dans les bandes originales de plusieurs films, en particulier, "Brève Rencontre" de David Lean (1945), "Sept Ans de Réflexion" de Billy Wilder (1955) et "Partir, Revenir" de Claude Lelouch (1985).
Parmi les très nombreuses versions de cet "Adagio Sostenuto", je vous propose celle de la pianiste Hélène Grimaud.
![H. Grimaud 2/3 Rachmaninov piano concerto No.2 in C minor, op.18 [Adagio sostenuto]](https://image.over-blog.com/umGIARX8LzWipq3BoqhfPvfOr6I=/170x170/smart/filters:no_upscale()/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FznlUBaLH2zY%2Fhqdefault.jpg)
H. Grimaud 2/3 Rachmaninov piano concerto No.2 in C minor, op.18 [Adagio sostenuto]
Sergei Rachmaninov piano concerto No.2 in C minor, op.18. [ II - Adagio sostenuto]. ( http://www.agoravox.tv/auteur/stupeur ) Hélène Grimaud (solist), Claudio Abbado (conductor). Lucerne 2008 ...
Vu sur le Net
Aux âmes bien nées ...
Vidéo étonnante de Nicole, une jeune Vénézuélienne de 11 ans, qui s'attaque à "A Night In Tunisia" !
Il y a encore du travail mais c'est un bon début.
Un peintre à découvrir ou à redécouvrir
Sonja ZELTNER-MÜLLER
Sonja Zeltner-Müller est une artiste Allemande née en 1964 à Reutlingen et installée à Düsseldorf. Elle a étudié la peinture et le graphisme à l'Institut "Für Ausbildung in Bildender Kunst und Kunsttherapie" de Bochum où elle a acquis la maîtrise de différente techniques, l'acrylique, l'aquarelle, les collages. La Toscane et ses petit villages perchés est l'une de ses sources majeures d'inspiration.
Elle dit "In my drawings I work with oil and pigments mostly abstact - work with colour and drawing elements art, drawing, mixedmedia, collage".

"Italian Coffee In Tuscany" - Huile sur Toile - 80 X 120
Une photo, une histoire
Espagne - Madrid - 31 décembre 2011
La place d'Espagne se situe dans le centre de Madrid, entre la gare centrale et le marché principal. Au centre de la place, le monument à Miguel de Cervantès et les statues en bronze de Don Quichotte et Sancho Panza. Elles sont l'œuvre de Lorenzo & Federico Coullaud Valera.
Un film, une séquence
Charles Walters - High Society (1956)

Ce merveilleux film musical que l'on revoie toujours avec beaucoup de plaisir est le remake de "The Philadelphia Story" réalisé en 1940 par George Cukor avec Katharine Hepburn, Cary Grant et James Stewart. A l'affiche de High Society, une distribution prestigieuse, Grace Kelly dont ce sera le dernier film, Bing Crosby, Frank Sinatra, Louis Armstrong qui joue son propre rôle, Celeste Holm et John Lund. La musique est signée Cole Porter.
Une anecdote : Dans une des scènes du film, Grace Kelly conduit très rapidement sur une route rocheuse de bord de mer. A son passager, Frank Sinatra, qui lui demande « où allons-nous », elle répond : « au cimetière ». Cette scène prend une résonance particulière compte tenu des circonstances du décès de l’actrice en 1982.
Ma séquence préférée, celle où Bing Crosby chante "Now You Has Jazz" avec l'orchestre de Louis Armstrong (Trummy Young - Trombone, Edmond Hall - Clarinette, Billy Kyle - Piano, Arvell Shaw - Contrebasse et Barrett Deems - Batterie).
Chaque mois où presque, je publie une photo sur ce Blog, dans la rubrique "Une photo, une histoire".
J'en ai rassemblé quelques-unes (et bien d'autres) sur "Adobe Spark".
Vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens ci-dessous ou en scannant les QR Codes avec votre smartphone
Une photo, une histoire - Souvenirs du monde


Photos et histoires de New York - Souvenirs de "Big Apple"

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MS Zuiderdam - 15 décembre 2018
"I don't have a definition of Jazz. You're just supposed to know it when you hear it". Thelonious Monk
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