"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone

Le morceau du mois

Branford MARSALIS / B's Paris Blues

Disques

Guillaume NOUAUX / & The Stride Piano Kings

Le Jazz que l'on peut qualifier de classique ou traditionnel est toujours bien vivant et c'est heureux, le dernier opus de Guillaume Nouaux en est la preuve éclatante. Un nouvel album, un an après "The Clarinet Kings" sur lequel on retrouvait notamment Evan Christopher, un musicien de style Néo-Orléanais que j'apprécie particulièrement. Pour le découvrir, écoutez "The Remembering Song", sorti en 2010.

Pour en revenir à "The Stride Piano Kings", Guillaume Nouaux le batteur d'Arcachon, s'est entouré de sept pianistes représentant la fine fleur contemporaine de ce style né à Harlem il y a un siècle et dont les maîtres furent James P. Johnson, Willie "The Lion" Smith ou encore Fats Waller...
On se régale à l'écoute de ces standards superbement interprétés par ces virtuoses !

Mon morceau préféré sur l'album, "Runnin' Wild", la composition d'Arthur Harrington Gibbs, immortalisée par Marilyn Monroe dans "Some like It Hot" (Certains l'aiment chaud), le formidable film de Billy Wilder (1959) et interprétée ici par le pianiste Milanais Rossano Sportiello.
Quant à Guillaume Nouaux, architecte de cet enregistrement, son jeu subtil fait merveille. Je vous invite vraiment à découvrir ce très bel album.

"J'ai souhaité, par ce nouvel opus, mettre à l'honneur quelques-uns de nos meilleurs pianistes internationaux de la scène du Jazz traditionnel. Sept de mes pianistes favoris qui figurent tous parmi les grands spécialistes européens dans ce style de jeu particulier que nous appelons le piano stride". Guillaume Nouaux

L'album sortira le 5 novembre et le même jour, Guillaume Nouaux aurait dû être en concert pour le présenter, au théâtre Olympia d'Arcachon mais l'événement a été annulé, confinement oblige.

http://www.guillaumenouaux.com/

       

La publication de cet album me remémore un vieux souvenir de concert. C'était dans les années 70 à Limoges.
A l'époque, Jean-Marie Masse, lui-même batteur et fondateur du Hot Club de la ville en 1948, organisait le dimanche matin, des concerts diffusés sur Radio Limoges, devenue France Bleu Limousin et ouverts au public. J'y allais régulièrement et c'est comme çà, qu'un beau matin, j'ai assisté à celui donné par Claude Bolling. Ce jour-là, il nous a proposé une balade dans l'histoire du Jazz classique, en illustrant ses propos par des morceaux interprétés avec le brio qu'on lui connait, en particulier un "Carolina Shout" que j'ai encore dans l'oreille. Un véritable enchantement !

       

Pour les amateurs de Jazz traditionnel, un événement incontournable,
le "Sancy Snow Jazz" qui se déroule chaque année en Auvergne, au Mont Dore
et dans les communes environnantes.
La 32e édition du festival se déroulera, si tout va bien, du 23 au 31 janvier 2021.

https://www.sancy-snowjazz.com/

Joshua REDMAN - Brad MEHLDAU - Christian MCBRIDE - Brian BLADE / RoundAgain

26 ans après "MoodSwing", leur premier et unique album en commun, Joshua Redman (Saxophones), Brad Mehldau (Piano), Christian McBride (Double Bass) et Brian Blade (Drums) se retrouvent "comme au bon vieux temps" pourrait-on dire. Les quatre jeunes loups du Jazz sont devenus des quinquagénaires brillants et expérimentés. C'est tout simplement du Jazz comme on l'aime. Ces solistes d'exception mettent leur art et leur créativité en commun pour nous offrir sept compositions véritablement enthousiasmantes, ancrées dans la tradition post Bop.
Mon morceau préféré, "Floppy Diss", composé par Christian McBride sur lequel Joshua Redman se met particulièrement en valeur au soprano.

"J'ai réalisé presque immédiatement que ce groupe ne resterait pas ensemble très longtemps.
Ils étaient sans aucun doute, pour notre génération, parmi les plus accomplis et les plus innovants sur leurs instruments respectifs. Ils étaient déjà tous très demandés, tout le monde voulait jouer avec eux !
Et ils avaient tous des personnalités musicales fortes et charismatiques, destinées à commencer bientôt à poursuivre leurs propres visions. Je savais mieux que quiconque à quel point j'étais chanceux d'avoir vécu ce court moment avec eux
". Joshua Redman

https://www.joshuaredman.com/                https://www.bradmehldau.com/         

https://www.christianmcbride.com/

Disques - Les sorties en bref



Dans la production récente, voici quelques albums qui méritent le détour.


Champian Fulton / Birdsong

La chanteuse et pianiste Champian Fulton a choisi de célébrer le centenaire de la naissance de Charlie Parker avec ce "Birdsong". Elle s'est entourée de musiciens de grand talent, en particulier Scott Hamilton, ce qui pourrait être perçu comme un paradoxe puisque le saxophoniste est plutôt un représentant du Jazz Préparkérien. En réalité, Scott Hamilton dont le son et le style ne cessent de me ravir, apporte sa touche personnelle à la musique de "Bird" et une contribution majeure à cet album
(écoutez en particulier son magnifique chorus sur "Dearly Beloved").

https://www.champian.net/              http://www.scotthamiltonsax.com/

       

Parmi ses influences, Champian Fulton cite volontiers Dinah Washington pour la voix ainsi qu'Eroll Garner et Bud Powell pour le piano. Pour mieux la découvrir, écoutez également l'album "After Dark" (2016).

       

Christophe Panzani / Les Correspondances

Décidemment, Christophe Panzani est un artiste hors du commun qui explore des sentiers nouveaux à chacun de ses enregistrements. Moins d'un an après "Les mauvais tempéraments" (voir la Newsletter de décembre 2019), voici "Les correspondances". Un quintet de Jazz, un quartet à cordes (Voce) et un quintet à vents (Arte Combo) épaulent le saxophoniste. Christophe Panzani a composé trois des pièces de l'album, les trois autres sont des arrangements d'œuvres peu connues d'Erik Satie, Darius Milhaud et Olivier Messiaen.
L'album a été enregistré en "Live" à l'Arsenal de Metz.

Le résultat, une musique qui mêle harmonieusement le Jazz à la musique classique du 20e siècle.
Un peu déroutant mais fascinant.

Christophe Panzani vient d'obtenir, le 7 octobre, une Victoire du Jazz dans la catégorie "Révélation".

http://www.christophepanzani.com/christophe_panzani/ChristophePanzani.com.html

              


Taïsen / Home

Dans un style très différent de celui de Christophe Panzani, le pianiste Taisen abolit lui aussi les frontières entre les genres et nous propose une musique qui mêle Jazz, électro et classique.
Initié au piano à 6 ans par son père, il se perfectionne en suivant les cours du conservatoire.
Multi instrumentiste, il joue également de la guitare, de la flûte et du violon. Après s'être aguerri comme Sideman dans des formations de Jazz, il se consacre désormais à la composition et nous offre ce "Home", son premier album publié sur le label digital Pschent.

"La musique est pour moi une émotion et un mouvement. Une émotion appelant à la danse, un mouvement appelant à la vie, à ma vie, et peut-être, je l’espère, à celles des autres.  La musique permet cela, faire que nos bouts d'humanité se touchent. De l'électro à la musique classique en passant par le jazz, ce solo développe un espace ouvert, minimal, où chacun peut projeter les couleurs de son imaginaire et les contours de sa propre histoire". Taïsen

https://www.taisen.org/

En attendant des jours meilleurs - La chronique de Philippe VINCENT

Suite à l’annonce du Président de la République (qui n’a pas prononcé le seul mot de culture en 24 minutes de discours bien que le champ culturel représente une énorme activité en France en termes d’emploi comme en termes de valeur) vous ne pourrez pas acquérir les disques dont nous parlons dans cette chronique chez votre disquaire habituel qui, comme ses collègues libraires, n’a comme seul horizon que le rideau baissé de sa boutique. Mais il reste les géants de la vente par internet qui continueront à œuvrer à la disparition des vrais professionnels du disque et du livre. Alors, si vous n’êtes pas un tenant de l’économie numérique mondialisée, prenez votre mal  en patience en attendant de retrouver la chaleur de la boutique de votre dealer habituel.


Ceux qui nous suivent depuis un moment savent que notre blog aime se faire l’écho de l’actualité du jazz vocal et c’est toujours un plaisir de faire connaissance d’un nouveau groupe dédié à la magie de la voix. En fait, les Royal Bopsters n’en sont pas à leurs débuts puisque leur premier disque, salué par la critique américaine à l’époque, est déjà vieux de cinq ans. Mais il est passé inaperçu dans notre pays et il ne faudrait pas encore ignorer leur deuxième album, « Party of Four » (Motema/PIAS). Constitué de deux chanteuses et de deux chanteurs qui ont une grande connaissance historique et technique de l’art vocal (ce qui s’entend à chaque note), The Royal Bopsters défient les mathématiques en montrant que quatre fois un peut faire cinq tant l’addition de leurs voix aboutit à un son unique grâce à une véritable célébration de l’harmonie vocale. La plupart des arrangements sont signés par les deux chanteurs du groupe et leur précision et le travail harmonique réalisé force l’admiration : ça swingue, ça vit, c’est brillant et c’est magnifiquement interprété.  Avec, en prime, Sheila Jordan, Bob Dorough et Christian McBride comme invités, voilà un album indispensable à tous les amateurs de groupes vocaux.

http://royalbopsters.com/

              

Si les membres des Royal Bopsters sont chacun actifs dans le jazz depuis longtemps, le vibraphoniste Simon Moullier en est pour sa part au début de sa carrière et il signe son premier album en leader avec « Spirit Song » (Outside In Music). Diplômé du Berklee College of Music et de L’Institut Thelonious Monk, voilà encore un jeune français qui s’est expatrié aux Etats-Unis pour s’immerger dans le jazz. Adoubé par Herbie Hancock et Quincy Jones, Moullier est déjà l’une des voix les plus originales du vibraphone de sa génération et cet album plein de fraîcheur en témoigne parfaitement. Grand voyageur, il a ramené de Cuba, du Panama, d’Inde ou d’Indonésie des sources d’inspiration qui font de sa musique un mélange raffiné de différentes influences où il fait chanter ses instruments (il joue aussi du balafon et de diverses percussions) sur un tapis rythmique aussi grisant que chatoyant. Avec  à ses côtés quelques musiciens américains de valeur et l’excellent pianiste français Simon Chivallon, Simon Moullier signe un premier album né sous le signe de l’originalité et du talent.

https://www.simonmoullier.com/welcome-1

              

Comme avec les Royal Bopsters, le batteur André Charlier , le pianiste et organiste Benoît Sourisse et leur Multiquarium Big Band nous offrent, avec l’album « Remembering Jaco » (Naïve/Believe) un moment musical totalement jubilatoire. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le plaisir d’écoute que procure un big band, rappelons que c’est ce son énorme qui sort des  enceintes acoustiques et qui ferait frémir un paralytique du bout des orteils jusqu’à la pointe des cheveux. En la matière, nos deux compères inséparables du jazz européen s’y connaissent et ils ont eu en plus l’idée géniale d’inviter Biréli Lagrène à tenir le rôle de Jaco Pastorius. Beaucoup d’auditeurs vont découvrir la star du jazz manouche à la guitare basse fretless sur laquelle il dévore goulument une partition imaginaire avec la même virtuosité qu’à la guitare.. Ça commence par un texte dit par Peter Erskine (qui reviendra plusieurs fois au cours de l’album), lui qui fut le compagnon de route de Jaco au sein de Weather Report. Et la merveilleuse machine qu’est ce Multiquarium se met en route pour nous scotcher sur notre siège jusqu’à la fin de l’album. Sans énumérer tous les musiciens de ce superbe orchestre, citons Fred Borey, Claude Egéa, Denis Leloup, Pierre Perchaud et Stéphane Guillaume qui signe plus de la moitié des arrangements d’un album flamboyant. Quel pied ! En entendant ça, on a même l’impression que les jours meilleurs ne sont pas loin …

       

Philippe Vincent



Directeur de la Société OMD (1983 - 1996) spécialisée dans la distribution de labels Jazz (Enja, Timeless, Muse, Sunnyside, GRP, etc), créateur du label IDA Records (1984 - 1998) qui enregistra Barney Wilen, Louis Sclavis, Laurent De Wilde, Enrico Pierannunzi et bien d'autres, Philippe Vincent est membre de l'Académie du Jazz et collaborateur régulier de Jazz Magazine depuis 2008.

Un morceau, une histoire

Richard Rodgers & Lorenz Hart / It Never Entered My Mind

"It Never Entered My mind" a été composé en 1940 par le prolifique duo Rodgers & Hart pour la comédie musicale "Higher And Higher", créée au Shubert Theatre de Broadway.
En 1944, elle fait l'objet d'une reprise au cinéma, avec Michèle Morgan, Frank Sinatra & Mel Tormé.
Difficile de choisir parmi la multitude de belles versions de ce morceau.
En voici quelques-unes : Julie London "Julie Is Her Name" (1955), Miles Davis "Workin'" (1956), Chet Baker "Chet" (1959),  Keith Jarrett Trio "Standards Vol.1 " (1983).

Et puis, il y a La Version, celle de George Shearing sur l'album "Grand Piano" (1985). Quelques années auparavant, il a rejoint le label Concord.
Il enregistre plusieurs albums avec celui dont le nom est définitivement associé au sien, le chanteur Mel Torme (deux Grammy Awards) ainsi que ce "Grand Piano", son premier album en solo pour Concord.

Dans une interprétation toute en sensibilité et en fin connaisseur de la musique classique, il mêle admirablement la mélodie de Richard Rodgers avec la première Gymnopédie d'Erik Satie.

              

       

Quand on parle de George Shearing, comment ne pas évoquer "On The Road", le livre de Jack Kerouac (1957).
Kerouac, l'icône de la Beat Generation était un amateur de Jazz, en particulier de Charlie Parker.

Dans le chapitre quatre de la deuxième partie du roman, voici comment il raconte la soirée passée par ses deux héros, Sal Paradise & Dean Moriarty, au "Birdland" à New York, pour écouter George Shearing.
En réalité, Paradise et Moriarty ne sont que les pseudonymes de Kerouac lui-même et de Neal Cassady.

"Dean and I went to see Shearing at Birdland in the midst of the long, mad weekend. The place was deserted, we were the first customers, ten o’clock. Shearing came out, blind, led by the hand to his keyboard. He was a distinguished-looking Englishman with a stiff white collar, slightly beefy, blond, with a delicate English-summer’s-night air about him that came out in the first rippling sweet number he played as the bass-player leaned to him reverently and thrummed the beat. The drummer, Denzil Best, sat motionless except for his wrists snapping the brushes. And Shearing began to rock; a smile broke over his ecstatic face; he began to rock in the piano seat, back and forth, slowly at first, then the beat went up, and he began rocking fast, his left foot jumped up with every beat, his neck began to rock crookedly, he brought his face down to the keys, he pushed his hair back, his combed hair dissolved, he began to sweat. The music picked up. The bass-player hunched over and socked it in, faster and faster, it seemed faster and faster, that’s all. Shearing began to play his chords; they rolled out of the piano in great rich showers, you’d think the man wouldn’t have time to line them up. They rolled and rolled like the sea. Folks yelled for him to ‘Go!’ Dean was sweating; the sweat poured down his collar. ‘There he is! That’s him! Old God! Old God Shearing ! Yes ! Yes ! Yes !’ And Shearing was conscious of the madman behind him, he could hear every one of Dean’s gasps and imprecations, he could sense it though he couldn’t see. ‘That’s right!’ Dean said. ‘Yes !’ Shearing smiled; he rocked. Shearing rose from the piano, dripping with sweat. When he was gone Dean pointed to the empty piano seat. ‘God’s empty chair,’ he said.".

"Dean et moi allâmes voir Shearing au Birdland au cours de ce long week-end délirant. L'endroit était vide, nous étions les premiers clients, il n'était que dix heures. Shearing apparut, aveugle, mené par la main jusqu'au clavier. C'était un Anglais d'aspect distingué, un col blanc, empesé, assez costaud, blond, d'une grâce très nuit d'été Britannique qui perça dès les premières mesures d'une douceur ondoyante qu'il joua tandis que le contrebassiste s'inclinait respectueusement vers lui et pinçait la cadence. Le batteur, Denzil Best, était assis immobile, à part ses poignets qui claquaient les balais. Et Shearing commença à se balancer; un sourire apparut sur son visage extatique; à se balancer sur le tabouret du piano, d'arrière en avant, lentement d'abord, puis le rythme s'accéléra et il se mit à se balancer rapidement, le pied gauche bondissant avec la batterie, à balancer son cou avec mille contorsions, couchant son visage jusque sur les touches, rejetant ses cheveux en arrière, ses cheveux dépeignés maintenant et il commença à transpirer. La musique s'emballa. Le contrebassiste faisait le dos rond et dérouillait son instrument de plus en plus vite. Il semblait que ce fût de plus en plus vite, pas autre chose. Shearing commença à plaquer des accord; c'était un déluge somptueux et majestueux qui déferlait du piano, on aurait dit que l'homme n'avait pas le temps de les mettre en ordre. Ils déferlaient sans relâche comme un océan. Les types lui gueulaient "Go". Dean était en nage ; la sueur dégouttait de son col. "Le voilà, c'est lui ! Ce vieux Dieu ! Ce vieux Dieu Shearing ! Oui ! Oui ! Oui !". Et Shearing savait qu'il avait ce dingue derrière lui, il pouvait entendre le moindre des hoquets et des imprécations de Dean, il pouvait le deviner bien qu'il ne pût le voir. "C'est çà ! fit Dean. Oui !. Shearing sourit; il se balançait. Shearing se leva du piano, ruisselant de transpiration. Quand il fut parti, Dean désigna du doigt le siège vide. "Le siège vide de Dieu", dit-il".

Bad News

Keith Jarrett


Une bonne nouvelle, la sortie le 30 octobre de l'album solo "Budapest Concert", enregistré en Juillet 2016 au Béla Bartók Concert Hall.

En revanche, une très mauvaise nouvelle. Dans un entretien publié le 21 octobre par le New York Times, Keith Jarrett a annoncé qu'il avait été victime de deux Accidents Vasculaires Cérébraux en février et mai 2018. Son côté gauche est toujours en partie paralysé et il ne pourra vraisemblablement plus enregistrer ni se produire en concert.

"On me dit que le maximum que je pourrais récupérer de ma main gauche, c’est la capacité de tenir un verre. Je ne sais pas à quoi est censé ressembler mon avenir.
Je ne me considère plus comme un pianiste aujourd’hui
". Keith Jarrett

       

Bad News

Viola Smith (29/11/1912 - 21/10/2020)

Viola Smith, l'une des premières femmes "batteur professionnel" est décédée le 21 octobre, à l'âge de 107 ans !
Elle connut la notoriété, à la fin des années 30, dans un orchestre Swing, exclusivement féminin, "The
 Coquettes" de Frances Caroll, mais aussi aux côtés d'Ella Fitzgerald et de Chick Webb. Elle était surnommée "The Female Gene Krupa" et "The Fatest Girl Drummer", la vidéo ci-dessous en est la preuve !

Un peintre à découvrir ou à redécouvrir

Léon NAVEZ (1900 - 1967)

Peintre et décorateur Belge, Léon Navez fût l'un des fondateurs du "Groupe Nervia" qui visait à valoriser l'art Wallon. Artiste au croisement de la tradition et de la modernité, admirateur de la renaissance Toscane, Léon Navez était un homme excessivement discret qui exposa très peu.

"Le Peintre et ses Modèles" - Oil On Canvas - 120 X 100 - 1926

Une photo, une histoire

Florence - Vicolo Di San Marco Vecchio - 10/06/2020

Dans cette petite rue du quartier des Cure, un mur un peu défraîchi qui titille l'imagination.
Pour ma part, j'y vois "Una Testa Di Uomo" (une tête d'homme).

Les albums photos en ligne sur Adobe Spark

Une photo, une histoire - Souvenirs du monde

Chaque mois où presque, je publie une photo sur ce Blog, dans la rubrique "Une photo, une histoire".
J'en ai rassemblé quelques-unes (et d'autres) sur "Adobe Spark".
Vous pouvez les retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous ou en scannant le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/9eTFQOBye1l7a/

Photos et histoires de New York - Souvenirs de "Big Apple"

"Photos et histoires de New York", un 2e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/kYq4mBZWIMkaZ/

Souvenirs de Florence - La ville où l'Art est Roi

"Souvenirs de Florence" un 3e album photos est en ligne sur "Adobe Spark" à partir du lien ci-dessous ou en scannant le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/OO4sTcaYF54lT/

Wild Wild West - Montana / Wyoming

"Wild Wild West - Montana Wyoming",
un 4e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/s3jlGRV26p3Hi/

Alaska - The Last Frontier

"Alaska - The Last Frontier",
un 5e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/mPQDKNV8IkkRk/

Fleurs du Monde

"Fleurs du Monde",
Le 6e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/SlSWDkktyzzRu/

Le Jardin des Tarots de Niki De Saint Phalle

 

https://spark.adobe.com/page/VU8NPXoBLsVhJ/

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New York - The National Jazz Museum In Harlem - 24 août 2013

"I don't have a definition of Jazz. You're just supposed to know it when you hear it". Thelonious Monk

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