"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone

Le morceau du mois

Sarah VAUGHAN / Autumn In New York

Disques

Gregory PORTER / All Rise

Le chanteur de Bakersfield (Californie) poursuit sa quête de l'excellence.
Nouvel album (produit par Troy Miller), nouvelle réussite !

12 compositions originales, des chœurs, l'orchestre symphonique de Londres et une exceptionnelle section de cuivres (en particulier le saxophoniste ténor Tivon Pennicott), voici les ingrédients de ce "All Rise", cocktail délectable concocté par Gregory Porter dont la voix ne cesse de me ravir et qui se balade entre Jazz, Soul, Blues et Gospel.
Ce qui est fascinant chez lui, c'est que la plupart de ses chansons ont vocation à devenir des standards. C'est le cas, en particulier, de "Modern Day Apprentice" ou encore de "Mister Holland".

Gregory Porter est un véritable chanteur populaire, au sens noble du terme, qui marque son époque comme les plus grands vocalistes l'ont fait avant lui. Alors chapeau bas (ou casquette !).

Compte-tenu des réserves liées à l'évolution de l'épidémie de Coronavirus, Gregory Porter sera, en principe, en concert le 24 novembre à Boulogne Billancourt sur l'île Seguin (la Scène Musicale).

"You could say that I went big, but, quite frankly, the way I write in my head, it all happens with just voice and piano first, and it’s built up from there. It feels good to get back to the rhythms and the styles and the feelings and the way that I like to lay down my own music from start to finish". Gregory Porter

https://www.gregoryporter.com/

              

Disques - Les sorties en bref



Dans la production récente, voici quelques albums qui méritent le détour.


Nils Wülker / Go

Quand le Jazz rencontre la musique électronique, cela donne un album étonnant et créatif, marqué du sceau du Coronavirus, puisque le morceau "Highline" a été enregistré, à distance avec le trompettiste Américain Theo Croker. Un musique un peu déroutante pour les puristes du Jazz mais terriblement séduisante.

https://www.nilswuelker.com/?lang=en

              


Giorgio Alessani / Kissed By The Mist

Pour ce nouvel album, le crooner Romain s'est entouré d'excellent musiciens de la scène Française (André Ceccarelli, Cédric Hanriot, Diego Imbert...) et du Star Pop Orchestra sur 7 titres. Giorgio Alessani a bénéficié des conseils éclairés de Michele Hendricks pour un résultat tout en suavité. Du "Smooth Jazz" de grande qualité !
Giorgio Alessani sera en concert le 19 janvier 2021 au Bal Blomet, à Paris.

https://www.giorgioalessani.com/

              

Un disque à découvrir ou à redécouvrir

Dexter GORDON / Our Man In Paris


En 1963, Dexter Gordon a 40 ans. Il est à un tournant de sa carrière puisque l'année précédente, il est venu s'installer en Europe. Il y restera 15 ans, à Paris puis à Copenhague. Il joue régulièrement avec d'autres expatriés comme Ben Webster, Bud Powell ou encore Kenny Drew ... C'est d'ailleurs ce dernier qui devait tenir le piano sur cet enregistrement mais il fut finalement remplacé par Bud Powell car il refusait de jouer les nouvelles compositions que Dexter Gordon avait prévu d'enregistrer, le répertoire est donc constitué de standards choisis pendant les répétitions. Parmi les 7 plages de l'album
(5 figurent sur le LP original et 2 ont été ajoutées sur la réédition en CD),
ma préférence va à "A Night In Tunisia", le standard de Dizzy Gillespie dont il s'agit de l'une des toutes meilleures versions.
Outre le saxophoniste ténor et le pianiste, on retrouve Pierre Michelot à la contrebasse et Kenny Clarke à la batterie.
On qualifie généralement Dexter Gordon de "passeur" dans l'évolution du Jazz.
Fils spirituel de Lester Young et de Coleman Hawkins, il a été lui-même une source d'inspiration pour des artistes comme John Coltrane ou Sonny Rollins.

L'évocation de cet album est l'occasion de voir ou de revoir "Autour de minuit", l'excellent film de Bertrand Tavernier (1986) dans lequel Dexter tient le rôle principal.

              

Rentrée masquée - La chronique de Philippe VINCENT

De retour du festival d’Anglet où j’ai pu assister à des concerts superbes (entre autres El Comité du saxophoniste Irving Acao et les trios des pianistes Dexter Goldberg et Laurent Coulondre), je me disais que nous avions eu de la chance de pouvoir entendre de si belles choses malgré les conditions imposées par un virus aussi vicieux que tenace. Espérons que les concerts vont pouvoir continuer à se tenir tant bien que mal, sinon nous n’aurons plus que nos vinyles et nos CD dont le rythme de parution ne faiblit pas pour le moment.

 

A tous seigneurs tout honneur, commençons par un groupe formé de cinq étoiles du jazz de ces trente dernières années, Dave Liebman, Randy Brecker, Marc Copland, Drew Gress et Joey Baron, et justement nommé Quint5t (InnerVoiceJazz/L’Autre Distribution). Disons tout de suite que cette formation n’est pas née dans  l’esprit d’un producteur en quête d’un nouveau all stars mais que c’est une nouvelle aventure entre potes qui ont décidé de se faire plaisir. Si la musique y laisse la place aux talents de soliste de chacun, on sent très vite qu’elle fait preuve aussi d’une belle cohésion où la tradition du jazz côtoie avec bonheur les prises de risque auxquelles les cinq musiciens nous ont habitués depuis longtemps. L’album s’ouvre sur un beau thème d’Ellington presqu’inconnu, Mystery Song, avant de se poursuivre par un hommage à Charlie Parker de Dave Liebman et par les compositions des uns et des autres où la complexité de l’écriture n’empêche jamais l’évidence d’un jeu  remarquablement collectif. Un exemple haut de gamme de ce qu’est le jazz d’aujourd’hui.

 

http://davidliebman.com/home/         https://randybrecker.com/

http://www.marccopland.com/

              

Le pianiste Marc Copland, dont nous avons parlé ici à plusieurs reprises, aime aussi rencontrer des musiciens européens (comme le contrebassiste suisse Daniel Schläppi avec qui il a signé deux très beaux CD en duo) et il est en sideman dans « Songs for Oscar » (Juste Une Trace), le nouvel album de Laurent Bonnot. Ce bassiste électrique à la formation solide qui fut aussi violoniste et guitariste est venu au jazz après des années de tournées dans des formations pop-rock et il aime mélanger les influences musicales qui l’ont marqué. Il s’entoure souvent de musiciens de premier ordre et c’est encore le cas ici puisqu’à côté de Copland on retrouve l’excellent batteur espagnol Ramon Lopez (Portal, Sclavis, Shepp) et le bouillonnant tromboniste bulgare Gueorgui Kornazov que l’on avait découvert il y a des années dans l’orchestre de Henri Texier. Sur un répertoire entièrement signé par Laurent Bonnot (excepté Autumn Leaves), voilà un quartette étonnant où Bonnot laisse la part belle à ses partenaires.

https://www.laurentbonnot.fr/

 

              

Autre parcours atypique, celui du saxophoniste Eric  Séva qui débuta tout jeune dans les bals aux côtés de son père avant de découvrir le jazz, entre autres avec son voisin le dessinateur Jean Cabu qui deviendra un ami. Depuis ses débuts sa carrière le verra aussi actif dans le jazz que dans divers genres musicaux, ce qui explique sans doute que sa musique soit nourrie d’influences diverses et de métissages. C’est encore le cas avec « Mother of Pearl » (Les Z’arts de Garonne / L’Autre Distri) où il réunit un excellent quintette autour de ses saxophones. On connaissait sa pureté de son au soprano mais on découvre son talent au baryton qu’il a choisi d’associer à l’accordéon de Daniel Mille qui fait vibrer les lames de son instrument en même temps que nos émotions. Les gens de ma génération se souviendront alors de cette fabuleuse rencontre entre Gerry Mulligan et Astor Piazzola dans les années 70. Là aussi on sent une musique très écrite mais voilà un nouveau disque à mettre en toutes les oreilles.

https://www.ericseva.com/fr/

 

              


Autre saxophoniste et autre style, Jacques Schwarz-Bart n’en est pas lui non plus à ses débuts. Né d’un père originaire de l’Est de la France et d’une mère guadeloupéenne, tous les deux écrivains connus, il s’est mis au saxophone sur le tard après de brillantes études. Mais avec Sonny Rollins comme idole et un travail acharné comme quotidien, il a vite acquis la maitrise nécessaire pour entrer  au Berklee College of Music de Boston (avant d’y devenir professeur des années plus tard) puis intégrer l’orchestre de Roy Hargrove. Son premier disque, Soné Ka-La, paru en 2006, fut une petite bombe fusion mêlant le jazz au gwoka créole. Quinze ans et quelques enregistrements plus tard, voilà « Soné Ka-La 2-Odyssey » (Enja/L’Autre Distri) où le saxophoniste, sans rien renier de son projet originel,  se propose de traiter le chant comme un instrument qui fusionne avec le saxophone pour créer un nouveau son. La même énergie créatrice est toujours là.

http://brotherjacques.com/

 

              

Mais la révélation du mois, ou plutôt de l’année, c’est le batteur Raphael Pannier. Pas étonnant que personne ne le connaisse encore en France puisqu’il est parti aux Etats-Unis à l’âge de 18 ans. Sans cette saloperie de virus qui nous pourrit la vie, les spectateurs du Respire Jazz Festival l’aurait vu cette année puisque son directeur artistique, Pierre Perchaud, toujours à l’affut de musiciens à faire découvrir au public, l’avait programmé avec son orchestre. A défaut de le voir sur scène, on va pouvoir écouter son premier disque de leader (il en a déjà fait une vingtaine comme sideman) qu’il a enregistré à New-York avec le saxophoniste Miguel Zenon, le pianiste Aaron Golgberg et le contrebassiste François Moutin, exilé lui aussi depuis longtemps. Rarement un premier disque m’est apparu aussi abouti et ce « Faune » (French Paradox/L’Autre Distri) est un délice. Ornette Coleman, Miles Davis, Ravel, Messiaen, Hamilton de Holanda voient leurs morceaux réarrangés et recréés de façon superbe à côté de ceux de Pannier, et ce dans une unité stylistique étonnante. Energie, beauté, élégance, tout est là pour rendre une musique assez complexe aussi facile à écouter que nos disques préférés. Ce doit être ça, le talent.

https://www.raphaelpannier.com/

              

Philippe Vincent



Directeur de la Société OMD (1983 - 1996) spécialisée dans la distribution de labels Jazz (Enja, Timeless, Muse, Sunnyside, GRP, etc), créateur du label IDA Records (1984 - 1998) qui enregistra Barney Wilen, Louis Sclavis, Laurent De Wilde, Enrico Pierannunzi et bien d'autres, Philippe Vincent est membre de l'Académie du Jazz et collaborateur régulier de Jazz Magazine depuis 2008.

Un morceau, une histoire

Louis PRIMA / Sing, Sing, Sing


"Sing, Sing, Sing" a été composé en 1936 par Louis "The King Of The Swingers" Prima. Celui-ci est universellement connu pour sa version de "Just A Gigolo". Contrairement à ce que l'on croit généralement,  il n'en est pas le compositeur puisqu'il s'agit en réalité d'un tango composé à Vienne en 1929. "Sing, Sing, Sing" est devenu plus qu'un simple standard mais un morceau emblématique de l'époque du Swing, en particulier dans l'interprétation de Benny Goodman en 1937, avec le formidable Gene Krupa à la batterie.

Autre version exceptionnelle, celle d'Anita O'Day, accompagnée par le Big Band de Russ Garcia, sur l'album "Sings The Winners" (1958).
On peut aussi entendre la chanson dans le film "Florence Foster Jenkins" de Stephen Frears (2016).

 

                     Louis Prima / The Wildest (1956)                                 Anita O'Day / Sings The Winners (1958)

              

Festival

Respire Jazz - 4 octobre 2020

 



 

Comme tant d'autres, l'édition 2020 du "Respire Jazz Festival" a été annulée. Pour autant, les organisateurs du festival Charentais n'ont pas renoncé à organiser des concerts cette année. Le premier aura lieu le 4 octobre dans l'église de Salles-Lavalette (à une trentaine de Km au sud d'Angoulême). Au programme, le guitariste Brésilien Nelson Veras ainsi que le duo Airelle Besson (trompette), Lionel Suarez (Accordéon). Si vous êtes dans le coin, ne ratez pas cette occasion d'écouter de la bonne musique en soutenant "Respire" et en contribuant ainsi à sa pérennité. Deux autres concerts sont prévus les 14 novembre et 5 décembre.

https://www.respirejazzfestival.com/



Une autre manifestation à ne pas rater, le Tourcoing Jazz Festival, du 10 au 17 octobre, avec une très belle programmation, en particulier, Stefano Di Battista, Laurent De Wilde & Ray Lema, Richard Galliano, Vincent Peirani & Emile Parisien et Brad Mehldau.

https://tourcoing-jazz-festival.com/home/festival/

Bad News

Gary PEACOCK (12/05/1935 - 05/09/2020)

Disparition à l'âge de 85 ans d'un musicien de légende, le contrebassiste Gary Peacock.
Originaire de l'Idaho, il découvre le Jazz à l'âge de 15 ans en assistant à un concert du "Jazz At The Philharmonic" de Norman Granz  avec Oscar Peterson et Ray Brown.
A l'époque, il joue du piano, de la trompette et de la batterie mais c'est pendant de son service militaire, alors qu'il est stationné en Allemagne, qu'il devient contrebassiste. Dans les années soixante, il joue avec Barney Kessel, Art Pepper, Don Ellis, Bill Evans, Miles Davis ...

En 1983, il intègre le trio "Standards" aux côtés du pianiste Keith Jarrett et du batteur Jack DeJohnette. Ensemble, pendant trente ans, ils vont devenir le trio de référence, reprenant le flambeau de celui de Bill Evans. Ils enregistrent plus de vingt albums et donnent des milliers de concerts.
Toutefois, on n'oubliera pas qu'il a aussi publié de nombreux albums en tant que leader.

Sensibilité, élégance, sens de l'harmonie caractérisaient Gary Peacock.

"J'ai perdu un ami de longue date, et un musicien que j'admirais beaucoup depuis la première fois que je l'ai entendu. Avec Scott La Faro, Steve Swallow et Charlie Haden, Gary était l'un des bassistes que j'appréciais le plus".
Manfred Eicher, fondateur du label ECM

              

Un peintre à découvrir ou à redécouvrir

Guy PENE DU BOIS (1894 - 1958)

Né à Brooklyn dans une famille de descendants d'immigrants Français, installés en Louisiane en 1738, Guy Pène Du Bois doit son prénom à Guy De Maupassant, ami de son père. Au début du XXe siècle, il étudie à la "Ash Can School" sous la direction de Robert Henri avec comme condisciple Edward Hopper. Peintres de la "vie réelle", les deux artistes resteront amis. Pène Du Bois, qui était par ailleurs critique d'art et directeur de revue, est le témoin d'une époque, celle de la Middle Class des années 20 et des "garçonnes".

"An irrepressible mocker of human absurdity and a clever satirist of types familiar to our modern world".
Duncan Phillips

"Americans In Paris" - Oil On Canvas - 73,03 X 92,39 (1927)

Une photo, une histoire

Charente Maritime - Île de Ré - Saint Martin - 30 juin 2020

L'âne du Poitou appelé communément baudet du Poitou est une race reconnaissable à son pelage caractéristique.
C'est l'animal emblématique du Marais Poitevin mais on le trouve également dans l’Île de Ré où, autrefois, il était utilisé pour le ramassage du varech et la récolte du sel. Afin de le protéger des ronces, des mouches et des moustiques,
une femme d'Ars en Ré eut l'idée de tailler une culotte pour son âne, dans une vieille chemise de son mari.
Ainsi est née une tradition qui aujourd'hui ne sert plus qu'à distraire les touristes.

Les albums photos en ligne sur Adobe Spark

Une photo, une histoire - Souvenirs du monde

Chaque mois où presque, je publie une photo sur ce Blog, dans la rubrique "Une photo, une histoire".
J'en ai rassemblé quelques-unes (et d'autres) sur "Adobe Spark".
Vous pouvez les retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous ou en scannant le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/9eTFQOBye1l7a/

Photos et histoires de New York - Souvenirs de "Big Apple"

"Photos et histoires de New York", un 2e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/kYq4mBZWIMkaZ/

Souvenirs de Florence - La ville où l'Art est Roi

"Souvenirs de Florence" un 3e album photos est en ligne sur "Adobe Spark" à partir du lien ci-dessous ou en scannant le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/OO4sTcaYF54lT/

Wild Wild West - Montana / Wyoming

"Wild Wild West - Montana Wyoming",
un 4e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/s3jlGRV26p3Hi/

Alaska - The Last Frontier

"Alaska - The Last Frontier",
un 5e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/mPQDKNV8IkkRk/

Fleurs du Monde

"Fleurs du Monde",
Le 6e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/SlSWDkktyzzRu/

Le Jardin des Tarots de Niki De Saint Phalle

 

https://spark.adobe.com/page/VU8NPXoBLsVhJ/

Musicians

https://spark.adobe.com/page/Q2rMBAC7CFBdm/

 

 

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Retrouvez le Blog de Jazznicknames sur Twitter

https://twitter.com/jazznicknames

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Yvonne Droeller - L'incendie de Notre Dame - Huile sur Toile - 70 X 50 (2019)

"I don't have a definition of Jazz. You're just supposed to know it when you hear it". Thelonious Monk

Ce Blog amateur est sans but lucratif. Certaines photos et certains logos sont sous copyright. Les personnes ou les sociétés disposant des droits sur ces images, qui souhaiteraient les voir retirer, sont invitées à me contacter. Les extraits musicaux et les liens vidéos ne figurent sur le Blog qu'à titre d'illustration. Ils ne constituent en aucun cas, une quelconque incitation au téléchargement illégal.

"Le Blog de Jazznicknames" is an amateur Blog with no lucrative reasons for being. Some pictures and logos are protected by copyright laws.  If you have the rights to these pictures and / or logos and wish to have them removed from this website, please contact me by E mail.
The musical and video excerpts on this site are only used to quote and illustrade. They have not been included in any way to entice illegal downloading.

jazznicknames@gmail.com

Retour à l'accueil