"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone

Le morceau du mois

Mel TORME Feat. John COLIANNI / Pick Yourself Up

Disques

SWING BONES & Nicolas GARDEL / La Part des Anges

Les "Swing Bones" sont nés en 2016 de la volonté de rendre hommage à leurs glorieux prédécesseurs, les "Four Bones" de François "Frick" Guin.
Une formation très originale puisqu'à l'instar des "Four Bones", elle réunit quatre Trombonistes (Jérôme Capdepont, Baptiste Techer, Jérôme Laborde & Olivier Lajurie), soutenus par une section rythmique composée de Thierry Gonzalez (Piano), Julien Duthu (Contrebasse) & Guillaume Nouaux (Batterie) que l'on retrouve avec le même plaisir que sur son album "& The Stride Piano Kings" (voir la Newsletter de novembre 2019).
Pour cet album, "
La part des anges", ils ont été rejoints par le Trompettiste Nicolas Gardel qui a d'ailleurs composés les 11 titres de cet opus.
Ce qui frappe dès la première écoute, c'est la parfaite cohésion de l'ensemble, la qualité des arrangements et le talent des solistes.
Ce disque est une véritable ode au Swing.

Dans ces temps difficiles d'épidémie, de confinement, de couvre-feu, cette musique jubilatoire nous réjouit le cœur et l'esprit. Alors, ne boudez pas votre plaisir et profitez de ce très bel enregistrement.

"les autres éléments du Jazz sont susceptibles d’être analysés, alors que le swing défie toute explication. Etre sensible au swing suppose une plus ou moins longue éducation de l’oreille, et peut-être aussi, mais cela se discute, quelque don particulier". André Hodeir

http://swingbones.fr/       https://www.nicolasgardel.com/

       

Elina DUNI & Rob LUFT / Lost Ships

La chanteuse Helvético-Albanaise Elina Duni et le guitariste Britannique Rob Luft collaborent ensemble depuis 2017. Pour cet enregistrement, véritable patchwork musical, ils ont été rejoints par Matthieu Michel (Bugle) et Fred Thomas (Piano & Batterie). Au fil des 12 titres, on se balade entre compositions originales, traditionnels des Balkans, Jazz et même chanson Française.
On se laisse transporter par cette musique toute en légèreté et en délicatesse, magnifiée par le 
timbre de voix et la sensibilité d'Elina Duni qui ne sont pas sans rappeler la grande Youn Sun Nah. Et d'ailleurs, c'est sûrement un hasard mais le jeu subtil de Rob Luft me fait penser à celui d'Ulk Wakenius !
Ne ratez pas ce très bel album placé sous le signe de l'amour et de l'exil.

"Il y a des chansons qui se réfèrent au passé, avec des sons tirés des folklores albanais et méditerranéens, toujours vivaces aujourd’hui. Mais on voulait aussi explorer d’autres traditions musicales : on trouve des ballades de jazz intemporelles, des chansons françaises, des airs folks américains". Elina Duni

http://elinaduni.com/?lang=fr              https://robluft.co.uk/

       

Deux autres très belles versions de "Wayfaring Stranger".

       

Disques - Les sorties en bref



Dans la production récente, voici quelques albums qui méritent le détour.


Stephen Binet & Vincent Touchard / Happy Hours

Cet album est le fruit d'une expérience, celle du piano bar du théâtre "Le Prisme" à Elancourt, où Vincent Touchard & Stephen Binet animent une Jam Session mensuelle.
Ils ont souhaité immortaliser ces moments avec cet album. Pour l'occasion, il se sont entourés des quelques pointures de la scène Jazz Française (Sylvain Bœuf, Matthieu Boré, Baptiste Herbin ...).
Le résultat, 13 standards interprétés avec talent et personnalité.

"Un album festif dont la joie et le swing communicatif sont le dénominateur commun".
Manuel Rocheman (pianiste)

http://www.stephenbinet.fr/               https://www.vincenttouchard.com/

       


Xavier Belin / Pitakpi

Le jeune pianiste Xavier Belin nous propose le premier album de son quartet "Pitakpi".
Il est entouré de Laurent Emmanuel Bertholo (batterie), Elvin Bironien (basse) & Alexis Valet (vibraphone).
Originaire de la Martinique et installé à Paris depuis 2011, Xavier Belin nous offre une musique ancrée dans ses racines Caribéennes et dans la droite ligne de ses prestigieux prédécesseurs comme Alain Jean-Marie ou Mario Canonge. Découvrez cet album de compositions originales et de reprises comme "Evidence" de Thelonious Monk, revisité avec talent.

       

Un disque à découvrir ou à redécouvrir

Cy COLEMAN / Playboy's Penthouse


Encore un musicien tombé dans les oubliette de l'histoire du Jazz, sauf peut-être pour quelques spécialistes. Cy Coleman est né à New-York en 1929 et mort dans cette même ville en 2004. Compositeur et pianiste, c'était un enfant prodige puisqu'il donna ses premiers concerts à l'âge de six ans.
Cy Coleman s'est beaucoup produit avec son trio et a effectué la majeure partie de sa carrière comme compositeur de comédies musicales à Broadway.

Pour le découvrir, je vous propose l'album "Playboy's Penthouse", enregistré en 1960.

Il est difficile à trouver mais vous pouvez écouter l'album sur les principales plateformes de Streaming (Spotify, Deezer...), et comme moi, je suis certain que vous serez conquis !

Quelques-unes des nombreuses compositions de Cy Coleman sont devenues des standards. C'est le cas de "The Best Is Yet To Come" repris notamment par Frank Sinatra "It Might As Well Be Spring" (1964) & Stacey Kent "The Boy Next Door" (2003) et de "When In Rome", en particulier par Blossom Dearie "At Ronnie Scott's" (1966) & Sarah McKenzie "Paris In The Rain" (2017).

              

              

Musique en boîte - La chronique de Philippe VINCENT

Toujours privés de concerts (comme si Maître Covid préférait les salles de spectacle aux transports en commun et aux supermarchés pour semer son venin), il ne nous reste que la “musique en boîte” pour assouvir notre addiction, sans oublier que cette situation est beaucoup plus mortifère pour les musiciens eux-mêmes. Dans ce chaos, beaucoup de sorties d’albums ont parfois été repoussées (confinement de novembre) ou n’ont pas bénéficié de la synergie habituelle entre leur parution et la promotion qui l’accompagne. Aussi reviendrons-nous d’abord sur deux disques parus en fin d’année et qui ne peuvent être oubliés.

 

Considéré à ses débuts (années 80) comme l’un des meilleurs pianistes de jazz classique de sa génération, Philippe Milanta ne doit pas être réduit à cette étiquette.  S’il le montre dans son jeu depuis des années, il l’affirme pleinement dans ce « 1,2,3,4 ! » (Camille Productions / Socadisc), titre qui évoque les différentes formations dans lesquelles il y joue (solo, duo, trio, quartette). Dans un répertoire dû largement à sa plume (mais où Monk et le Duke ont leur place), il saute allègrement de l’une à l’autre en compagnie de musiciens de haut vol (Thomas Bramerie à la basse, Léon Parker et Lukmil Perez à la batterie) avec toujours autant d’assurance et de grâce, l’histoire et l’actualité du jazz au bout de ses dix doigts. Un must !

 

Autre pianiste, de la même génération mais au parcours différent, Pierre de Bethmann ne vous est pas inconnu puisque Eddie Bernard, maître d’œuvre au goût très sûr de ce blog, a fait de son disque précédent (« Essais / Vol.3 ») son choix de l’année 2020 dans notre numéro du mois dernier. « Essais / Volume 4 » (Aléa / Socadisc) fut enregistré durant la même séance que le précédent et le musicien continue son œuvre de relecture des compositions des autres. Mais quels autres ! Parker, Rollins, Monk, Carla Bley, Wayne Shorter et même McCartney. En compagnie de Sylvain Romano (basse) et de Tony Rabeson (batterie) avec lesquels il joue depuis des années, le pianiste signe encore un petit bijou. Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, ce CD figure aussi dans un coffret regroupant les quatre volumes des « Essais » de Pierre de Bethmann.

http://pierredebethmann.fr/fr/

 

       


Pour revenir aux sorties de ce mois-ci, commençons par l’album « Dedications » de Michel El Malem publié sur le label Inner Circle Music fondé par son collègue saxophoniste Greg Osby et diffusé en France par L’Autre Distribution. Comme dans « Reflets » (Prix du Disque Français de l’Académie du Jazz en 2011), El Malem s’est entouré d’un quatuor de superbes musiciens : Romain Pilon à la guitare (quelle fluidité dans son solo sur Mr MC !), Marc Copland au piano (la classe !), Stéphane Kerecki à la basse (quelle sonorité dans son intro de Lieb On The Road) et le fougueux Luc Isenmann à la batterie. Quant au leader, ceux qui ne le connaissent pas seront frappés par la puissance de son ténor et la variété de ses compositions où il ne tire jamais la couverture à lui, laissant s’installer un véritable collectif nourri du talent de chacun. Le tout servi par un enregistrement superlatif dû à Gérard de Haro du Studio La Buissonne.

https://michelelmalem.com/


Installé à Paris depuis des années, le guitariste maltais Sandro Zerafa n’en est pas à son premier album mais ses activités de sideman dans divers genres musicaux (dont la musique brésilienne) nous avait fait oublier qu’il avait enregistré avec Davis Prez, Laurent Coq, Yonathan Avishai et Lukmil Perez. Réjouissons-nous donc de le retrouver dans « Last Night When We Were Young » (Paris Jazz Underground), album nous le présentant dans deux formations différentes, un duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx et un trio avec le batteur Antoine Paganotti et le bassiste Yoni Zelnik qui est à ses côtés depuis ses débuts. Grand amateur de standards américains, Zerafa nous en offre un joli bouquet avec un son de guitare dont la clarté a un petit côté old school qui en ravira plus d’un. Aussi rafraichissant que délicat.

https://www.sandrozerafa.com/

Dans un blog où on a l’habitude de célébrer le jazz vocal, il nous faut parler de l’album « Go » (A part la Zic / Inouïe Distri) de  Célia Forestier et de son groupe Komorebi. Ne vous attendez pas à une pâle imitation des chanteuses jazz des années 50 mais à une musique atypique et mystérieuse inventée par cinq musiciens venus d’horizons différents et mélangeant des influences venues de la pop, de la musique de chambre, de la musique improvisée. Dans ce maelström musical fait d’intimité et de poésie, la voix d’une pureté cristalline de Célia Forestier se mêle avec autant de bonheur au violoncelle qu’à la guitare, la contrebasse ou les percussions et participe à l’écriture d’une vraie musique de groupe. Il vous faudra peut-être un ou deux morceaux pour entrer dans cet univers singulier, mais n’hésitez pas à céder à la curiosité qui, bien souvent, n’est pas un vilain défaut.

https://www.celiaforestier.com/
 

       

​​Bad News

Gilles PERRIN (11/12/1952 - 02/01/2021)

Gilles Perrin s’est éteint le 2 janvier dernier dans un hôpital de la banlieue parisienne. Fils de la chanteuse et fondatrice des Double Six Mimi Perrin, Gilles montra vite des aptitudes inouïes pour la musique. Doué de ce qu’on appelle “l’oreille absolue”, il fut 1er prix de solfège au Conservatoire de Paris à un âge où les enfants préfèrent le football et les bacs à sable. Il avait choisi les percussions comme instrument de prédilection et était encore adolescent lorsqu’il entra dans l’orchestre de Gilbert Bécaud. Le monde rutilant de “la variété” lui avait ouvert ses portes et sa jeunesse lui fit suivre ensuite Michel Fugain, Claude Nougaro, Johnny Halliday et d’autres sur les routes des salles combles et des soirées qui se terminent à l’aube. Fort de son ascendance, il avait vu défiler à la maison Dizzy Gillespie, Quincy Jones, Phil Woods et d’autres amis musiciens de sa mère et il avait toujours gardé un bout de pied dans le jazz. Participation aux disques des autres comme ceux de Benoit Widemann ou du groupe vocal “Vox Office” où il apporta son expertise. Comme co-leader, on retiendra son disque avec  Richard Galliano et le violoncelliste Jean-Charles Capon paru en 1982 sur le label de Patrice Caratini (réédité sous le titre "Blue Rondo à la Turk" chez Frémeaux et Associés),  annonciateur d’un jazz français qui allait prendre des chemins de traverse. Au-delà de son activité de musicien, Gilles était quelqu’un qui se reconnaissait d’abord à son sourire immense, preuve d’un appétit de la vie qui lui faisait oublier les douleurs et les servitudes de l‘existence. Vous retrouverez ce sourire et son humour dans le clip "Quincy Jones et les Double Six" sur le site "Dans l’ombre des studios". Ravageur !

       

Philippe Vincent



Directeur de la Société OMD (1983 - 1996) spécialisée dans la distribution de labels Jazz (Enja, Timeless, Muse, Sunnyside, GRP, etc), créateur du label IDA Records (1984 - 1998) qui enregistra Barney Wilen, Louis Sclavis, Laurent De Wilde, Enrico Pierannunzi et bien d'autres, Philippe Vincent est membre de l'Académie du Jazz et collaborateur régulier de Jazz Magazine depuis 2008.

Un morceau, une histoire

Jack Strachey & Eric Maschwitz / These Foolish Things


"These Foolish Things (Remind Me Of You)" est un standard composé en 1936 pour la comédie musicale "Spread It Abroad" créée au Saville Theater de Londres.
On dit qu'Eric Maschwithz en a écrit les paroles pour la chanteuse Anglaise Jean Ross avec qui il entretenait une liaison.
Le texte énumère les petites choses de la vie qui lui rappellent le souvenir d'un amour perdu.

"A cigarette that bears a lipstick's traces, An airline ticket to romantic places
And still my heart has wings, These foolish things remind me of you
" ...


Evidemment, beaucoup de belles versions, Nat King Cole "Just One Of Those Things" (1957), Frank Sinatra "Point Of No Return" (1961), Chet Baker "Chet Is Back" (1962) & Sarah Vaughan "The Lonely Hours" (1964)

Mais pour moi, la meilleure reste celle d'Ella Fitzgerald, enregistrée en 1957 avec le Quartet d'Oscar Peterson (Piano), Herb Ellis (Guitar), Ray Brown (Double Bass) & Louie Bellson (Drums).

              

              

Livre

The 10' French Jazz Design Records


Ce superbe ouvrage de 174 pages a été réalisé par un passionné de Jazz, Pascal Ferrer. Son ambition, valoriser l’expression graphique des pochettes de disques de jazz sous format 25 cm (Ten inches), produits entre 1952 et 1962.
On y retrouve en particulier les pochettes réalisées par Pierre Merlin.

Ces disques de Jazz, enregistrés en France, excluent les rééditions étrangères.

Outre les 220 pochettes, le livre bilingue Français / Anglais, contient des documents rares, inédits pour certains.
Il peut être commandé sur le site "Jazz Coverts Art".

https://jazzcoversart.com/

Un autre passionné de Jazz, Roger Bertrand, a consacré un bel article au livre de Pascal Ferrer.
Découvrez-le sur le site Jazz In / Clap Coop, à partir du lien ci-dessous :

https://www.jazzin.fr/the-10-french-jazz-design-records-1952-1962/

Bad News

Claude BOLLING (10/04/1930 - 29/12/2020)

Claude Bolling nous a quitté le 29 décembre, il avait 90 ans. Avec lui, c'est tout un pan de l'histoire du Jazz en France qui disparait. Pianiste prodige, il se produit avec Lionel Hampton alors qu'il n'a que quatorze ans. En 1956, il fonde son Big Band qu'il continuera à diriger jusque dans les années 2010. C'était un disciple de Duke Ellington. Boris Vian l'avait d'ailleurs surnommé "Bollington".
Le grand public le connait surtout pour ses incursions dans la variété, notamment avec le groupe vocal "Les Parisiennes" et pour ses musiques de films (Borsalino, Le Magnifique...). Mais c'était avant tout un grand musicien de Jazz qui perpétuait la tradition du piano Stride.

"Hier soir, Claude Bolling était ici. A quatre heures du matin, ll m'a montré certaines choses en stride, des trucs de Fats Waller... Il joue, c'est ce que j'aime ! Le jazz, les Afro-américains l'ont inventé, mais si vous écoutez ceux qui en jouent, il est difficile de faire la différence. Prenons ce que m'a joué Claude Bolling hier soir, il n'y a pas un Afro-américain capable de jouer comme ça, à part peut-être Hank Jones". Wynton Marsalis en 1994

       

Eugene "Senator" WRIGHT (29/05/1923 - 30/12/2020)

Le contrebassiste Eugene Wright est décédé le 30 décembre, à l'âge de 97 ans.
Ce musicien autodidacte, originaire de Chicago, est principalement connu pour avoir fait partie du quartet de Dave Brubeck de 1958 à 1968 et avoir participé à l'enregistrement du légendaire "
Time Out" (1959). Sa présence dans le "classique quartet" du pianiste avait été, à l'époque, une contribution majeure à la lutte contre le racisme dans le milieu de la musique.

"Je n'ai pas été autorisé à jouer dans certaines universités aux États-Unis et sur 25 concerts, 23 ont été annulés à moins que je ne remplace mon bassiste noir par mon ancien bassiste blanc, ce que je ne ferais pas". Dave Brubeck
Sa carrière ne se limite cependant pas à sa période Brubeck puisque on peut le retrouver également dans le Big Band de Count Basie mais aussi aux côtés de Charlie Parker, Billie Holiday, Sonny Stitt, Carmen McRae ou encore Monty Alexander.
Bye bye "Senator".

       

​​Phil SPECTOR (26/12/1939 - 16/01/2021)

Disparition du producteur Phil Spector à l'âge de 81 ans dans l'hôpital pénitentiaire de Stockton (Californie). Il était l'inventeur du "mur du son", une technique révolutionnaire d'enregistrement. Génie sulfureux, on retiendra à son actif le succès planétaire de "Be My Baby" des Ronettes en 1963 et son travail aux côtés des Beatles sur l'album "Let It Be", puis avec George Harrison (All Things Must Pass & The Concert For Bangladesh) et John Lennon (Plastic Ono Band & Imagine). Dans un registre plus sombre, dans la nuit du 2 au 3 février 2003, après une soirée très arrosée, il rentre chez lui avec une ancienne actrice, Lana Clarkson. Quelques heures plus tard, on la retrouve tuée d'une balle dans la tête.
Malgré ses dénégations, Phil Spector est accusé de meurtre et condamné en 2009 à 19 ans de prison.

       

Junior MANCE (10/10/1928 - 17/01/2021)


Encore une disparition en ce début d'année décidemment bien morose.
Cette fois, il s'agit de celle du pianiste Junior Mance que j'avais évoqué le mois dernier pour son album avec la chanteuse Irène Kral. Il est décédé le 17 janvier à l'âge de 92 ans. Bien qu'il ait enregistré près de quarante albums en tant que leader, on le connait surtout comme sideman auprès d'une multitude d'artistes, en particulier, Cannonball & Nat Adderley, Dizzy Gillespie, Johnny Griffin ou plus récemment José James (album "The Dreammer").
Junior Mance était également enseignant. A la New School For Jazz And Comtemporary Music, il avait compté parmi ses étudiants Larry Golding et un certain Brad Mehldau.

       

Sammy NESTICO (06/02/1924 - 17/01/2021)

Le compositeur et arrangeur Sammy Nestico est décédé à l'âge de 96 ans. Egalement tromboniste, il débute sa carrière comme musicien de studio. Puis il se tourne vers l'arrangement, travaillant avec Stan Kenton, Louie Belson, Frank Sinatra... Mais il tient principalement sa notoriété de sa collaboration avec Count Basie dont il arrange les enregistrements de 1970 à 1984. Il travaille également comme orchestrateur pour des séries télévisées comme Mission Impossible, Mannix ou encore Mash. Il était surnommé "The Rolls Royce of composers and arrangers".

"I always felt that my entire career was pointing toward arranging for Basie. It was the greatest thrill of my life. Knowing him and knowing the band and being with the band was sensational". Sammy Nestico

       

Un peintre à découvrir ou à redécouvrir

Nigel VAN WIECK

Artiste Anglais né en 1947, Nigel Van Wieck a étudié au Hornsey College Of Art de Londres. Il s'est installé à New York en 1979. Il revendique son appartenance au courant du réalisme Américain et assume une véritable fascination pour le maître Edward Hopper.

"Torn Up Highways" - Oil On Canvas - 60 X 91 - 1927

http://www.nigelvanwieck.net/

Les albums photos en ligne sur Adobe Spark

Chaque mois où presque, je publie une photo sur ce Blog, dans la rubrique "Une photo, une histoire".
J'en ai rassemblé quelques-unes (et bien d'autres) sur "Adobe Spark".
Vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens ci-dessous ou en scannant les QR Codes avec votre smartphone

Une photo, une histoire - Souvenirs du monde

 

https://spark.adobe.com/page/9eTFQOBye1l7a/

Photos et histoires de New York - Souvenirs de "Big Apple"

 

https://spark.adobe.com/page/kYq4mBZWIMkaZ/

Souvenirs de Florence - La ville où l'Art est Roi

 

https://spark.adobe.com/page/OO4sTcaYF54lT/

Wild Wild West - Montana / Wyoming

 

https://spark.adobe.com/page/s3jlGRV26p3Hi/

Alaska - The Last Frontier

 

https://spark.adobe.com/page/mPQDKNV8IkkRk/

Le Jardin des Tarots de Niki De Saint Phalle

 

https://spark.adobe.com/page/VU8NPXoBLsVhJ/

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Sax At Home  - 11 mars 2020

"I don't have a definition of Jazz. You're just supposed to know it when you hear it". Thelonious Monk 

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