"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone

Le morceau du mois

Sarah MCKENZIE / I Hear Music

Disques

MAGMA / Eskähl 2020

Un nouvel album de Magma, c'est toujours un événement et un grand bonheur ! Celui-ci, qui nous restitue la tournée 2020 de la "Zeuhl Wortz", ne déroge pas à la règle.
Sept titres, parmi les plus emblématiques du groupe, Kobaïa, Wurdah Itah, Theusz Hamtaahk... et bien entendu Mekanïk Destrukïw Kömmandoh dans une admirable version qui allie Groove et filiation avec Otis Redding, l'une des références majeures de Christian Vander avec Elvin Jones.
Magma ne laisse pas indifférent, soit on le déteste, soit on l'adore. Vous comprenez aisément dans quel "camp" je me situe !

Magma est un groupe en perpétuelle évolution. Je ne vous infligerai pas la liste exhaustive des musiciens qui ont croisé la route de Magma. Je voudrais toutefois en citer quelques-uns, Claude Engel, Klaus Blasquiz, Teddy Lasry, Michel Graillier, Jannick Top, Marc Fosset, Didier Lockwood, Benoït Widemann, quelle affiche !
Cette cuvée 2020 qui fait la part belle aux voix (huit chanteurs sur scène) rassemble des membres "historiques" comme Stella Vander, Isabelle Feuillebois ou Simon Goubert et des nouveaux venus comme Thierry Eliez et Jimmy Top (le fils de Jannick, gros son comme son père). Et puis, en véritable maître d'œuvre, Christian Vander, énorme à la batterie malgré ses 73 ans et chanteur habité, il mène son vaisseau, tantôt sur la mer démontée, tantôt dans un climat apaisé, empreint de lyrisme.
Si vous n'avez jamais assisté à un concert de Magma, j'espère que ce disque vous donnera envie de découvrir le groupe sur scène car s'est une expérience inoubliable, par exemple au Metullum à Melles (79), le 1er octobre ou à la salle Guy Obino à Vitrolles (13), le 15. Toutes les autres dates sont sur le site du groupe
.

"29 février 2020, tels des fauves, nous nous ruâmes sur la salle de Penmarc'h, premier concert de notre tournée. Puis vinrent Nantes, Bordeaux, Toulouse, Perpignan et Saint-Étienne. Chaque soir, le groupe, affûté comme une lame, ne demandait qu’à en découdre ! ESKAHL est un témoignage de ces concerts, de ce nouveau MAGMA au line-up recomposé, plus vivant que jamais ! Magma est là, sera toujours là.  Et rien, non, rien ne nous arrêtera !Christian Vander

"Magma sera la bombe qui pulvérisera toutes les conventions d'une musique qui commence à se complaire un peu trop dans le beau. Enfin une musique qui dérange, Magma ne peut être comparé à rien de ce qui s'est fait jusqu'à présent". Philippe Paringaux en 1970

https://www.magmamusic.org/fr/accueil/

Les musiciensChristian Vander (batterie, chant), Stella Vander (chant), Hervé Aknin (chant), Isabelle Feuillebois (chant), Sandrine Destefanis (chœurs), Sylvie Fisichella (chœurs), Laura Guarrato (chœurs), Simon Goubert (clavier), Thierry Eliez (claviers, chœurs), Rudy Blas (guitare), Jimmy Top (basse).

Pour mieux connaître Christian Vander et Magma, prenez le temps de regarder cette passionnante interview dans laquelle il confie cinquante ans de souvenirs à Matthieu Jaffre.

Stacey KENT / Songs From Other Places


Quatre ans après "I Know ! I Dream", revoici Stacey Kent, l'une de mes chanteuses contemporaines préférées dans une formule nouvelle pour elle, un duo voix, piano avec Art Hirahara. Pianiste sensible, son jeu s'accorde à merveille avec la voix délicate de Stacey Kent.
Au programme, deux titres originaux écrits par le romancier Britannique d'origine Japonaise Kazuo Ishiguro (prix Nobel de littérature 2017) sur des musiques du saxophoniste très "Getzien" Jim Tomlinson qui a par ailleurs produit l'album et huit reprises (George Gershwin, Tom Jobim, Lennon & McCartney, Paul Simon...). L'art de la reprise est d'ailleurs un exercice dans lequel Stacey Kent excelle. Le meilleur exemple, son interprétation absolument lumineuse d'American Tune de Paul Simon. Stacey Kent est, elle aussi, une artiste qu'il faut voir en concert. A l'instar d'une You Sun Nah, elle est d'une gentillesse 
extrême et elle illumine véritablement la scène.

L'automne et ses frimas arrivent, vous apprécierez, j'en suis sûr, cet album
intimiste au coin d'un bon feu de cheminée (réel ou virtuel !).

https://staceykent.com/news/

              

​​​Disques - Les sorties en bref



Dans la production récente, voici quelques albums qui méritent le détour.
 


Omer Klein / Personal Belongings

Neuvième album pour le pianiste Israélien Omer Klein, installé à Francfort en Allemagne depuis 2009. Il a dû mettre sa carrière entre parenthèses au printemps 2020 en raison de la pandémie. Comme bien d'autres artistes, il en a profité pour composer. "Personal Belongings" est le fruit de cette introspection. 10 titres, 6 en solo, 4 en trio avec ses complices habituels, Haggai Cohen-Milo (Basse) et Amir Bresler (Batterie).

Mes morceaux préférés, "Baghdad Blues" aux délicieux accents Moyen-Orientaux et une très belle version, empreinte de sérénité, de "What A Wonderful World".

"L'un des artistes les plus fascinants ayant émergé de ce pays au cours de la dernière décennie". Tel-Aviv City Mouse

https://omerklein.com/

              

​The Blues Corner

The SuperSoul Brothers / Shadows & Lights

The SuperSoul Brothers, c'est l'histoire de six copains originaires de Pau.
A l'écoute de ce premier album, on a du mal à croire que ces six musiciens sont Béarnais, on  imagine plutôt qu'il sont originaire du Tennessee et produits par Stax ou Goldwax. Ils sont passionnés du "Memphis Deep Soul", ce style qui nous a donné des artistes comme Otis Redding, Freddy King, Wilson Pickett, Sam & Dave... Le groupe a été fondé en 2016 autour de son leader, le chanteur David Noël (Aka Feelgood Dave) et il publie ce premier album, enregistré en studio, mais dans les conditions du Live. Les 12 titres nous promènent entre Soul, Funk & Rythm'n Blues avec en prime, une étonnante version du "Heroes" de David Bowie.

              

Un morceau, une histoire

Isham JONES & Gus KAHN / It Had To Be You

"It Hat To Be You" a été composé en 1924 par le saxophoniste et chef d'orchestre Isham Jones, Gus Kahn en a écrit les paroles. La chanson a été interprétée pour la première fois en 1927 par le duo Turner Layton & Clarence Johnstone. Dans les années 40, Frank Sinatra la chantait régulièrement avec l'orchestre de Tommy Dorsey mais il ne l'a enregistrée qu'en 1980 sur l'album "Trilogy : Past Present Future". "It Had To Be You" a séduit les cinéastes puisqu'on retrouve la chanson dans une multitude de films. En particulier "Casablanca" de Michael Curtiz (Dooley Wilson) et "Annie Hall" de Woody Allen (Diane Keaton).
En ce qui me concerne, j'aime particulièrement la version d'Harry Connick Jr sur la bande originale de l'excellent film "When Harry Met Sally" (1989).

Quelques autres belles versions : Ray Charles, album "The Genius Of Ray Charles" (1959), Dinah Shore, album "Dinah Sings, Previn Plays" (1960), Julie London, album "Easy Does It" (1968), Harry Nilsson, album "A Little Touch Of Schmilsson In The Night" (1973.

              

              

Retour du Pays Basque - La chronique de Philippe VINCENT

De retour du festival d’Anglet, j’ai encore les oreilles émerveillées par certains concerts auxquels j’ai assisté. Le trio de Pierre de Bethmann, le quartette d’Airelle Besson et celui de Shaï Maestro avec le trompettiste Philip Diziack furent les moments forts d’une édition sans point faible qui ne fut pas avare d’émotions musicales. J’avais sélectionné avant mon départ les nouveautés les plus marquantes reçues en ce début d’automne et leur écoute me replonge dans ce bonheur fugitif mais essentiel  que nous apporte le jazz.


Nous vous avons parlé ici à plusieurs reprises de la formidable chanteuse danoise Sinne Eeg  et voilà qu’elle sort un nouvel album en duo avec son compatriote Thomas Fonnesbaek, digne successeur du regretté Niels Henning Orsted Pedersen. Ils avaient déjà pratiqué cet exercice d’équilibriste entre la voix et la contrebasse il y a six ans et ce "Staying In Touch" (Stunt/UVM) montre aujourd’hui que le défi qu’ils s’étaient alors donné ne pouvait rester sans lendemain. Entre standards du jazz et autres classiques du genre (signés Irving Berlin, Cole Porter, Paul Desmond, Monk ou Mingus), ils glissent quelques compositions originales que leur complicité murie au fil des ans fait sonner comme des titres éternels. Entre la voix sublime de Sinne Eeg qui semble tout pouvoir chanter et la grande musicalité du contrebassiste virtuose, cette approche dépouillée du répertoire leur permet une liberté musicale qui nous va droit au cœur. Ecoutez leur version de Round Midnight et abandonnez-vous aux délices de ce duo scandinave hors normes.

 

https://sinnemusic.com/       https://www.thomasfonnesbaek.dk/

              

Si le fameux album "Getz-Gilberto" enregistré en 1963 fit connaître le saxophoniste dans le monde entier à un public beaucoup plus large que celui du jazz, il faut savoir que ce ne fut pas un one shot, comme on dirait aujourd’hui en bon français, mais que le musicien flirta avec la bossa nova encore toute jeune pendant plusieurs années où il fit plusieurs disques dans le genre et plusieurs séries de concerts. Voilà donc édité aujourd’hui celui que donna le Stan Getz Quartet avec Astrud Gilberto, « Live at the Berlin Jazz Festival 1966 » (The Lost Recordings/Sony Music). Getz s’y présente avec son  orchestre d’alors (Gary Burton, Chuck Israel, Roy Haynes) et le premier disque de ce double album nous offre de superbes moments où le lyrisme de Getz se nourrit avec bonheur du jeu du vibraphoniste, sa sonorité aussi veloutée que puissante par moment nous rappelant qu’on le surnommait “The Sound”.  Astrud Gilberto le rejoint sur le deuxième CD et, si la carrière pop qu’elle a entamée n’en a pas fait la chanteuse du siècle, la fragilité de sa voix diaphane replonge le public dans l’univers du célèbre album paru deux ans auparavant. Un concert historique nous rappelant qu’aucun album de Getz n’est à négliger.

              

A propos de saxophonistes, il y en a un qui est encore très peu connu en France mais que le disque «  M.O.M. » (Laborie Jazz/Socadisc) devrait faire sortir de l’anonymat. M.O.M., ce sont les initiales des Frères Moutin et de Jowee Omicil, canadien d’origine haïtienne. Ils se sont rencontrés sur un plateau de tournage et, après quelques home sessions où la mayonnaise a vite pris, ils sont entrés en studio, histoire d’immortaliser une rencontre comme le jazz sait en provoquer. Si on connait depuis longtemps la grande qualité de la paire rythmique que forment les deux jumeaux, on découvre dans ce disque un saxophoniste qui a intégré de multiples influences, historiques (Parker, Ornette, Wayne Shorter) et actuelles (soul, hip-hop, world music et Roy Hargrove avec qui il a travaillé). Son souci mélodique et son authenticité sont saisissants et devraient le mener loin. Les amateurs de la formule du trio saxophone-basse-batterie à laquelle Sonny Rollins donna ses premières heures de gloire à la fin des années 50 ne doivent pas rater ce trio généreux et enthousiasmant (New Morning et Festival de La Rochelle en octobre et Festival de Limoges en novembre).

http://www.moutin.com/

              


Enfin, autre trio, celui du pianiste Bruno Angelini avec Fabrice Martinez (trompette) et Eric Echampard (batterie). Ce « Transatlantic Roots » (Vision Fugitive/L’Autre Distribution) se propose d’évoquer l’Amérique à travers huit morceaux dédiés à des figures artistiques ou historiques marquantes des Etats-Unis. Recueillement pianistique ou rythmiques explosives, morceaux acoustiques ou pièces électriques, les couleurs sonores sont très contrastées dans cet ensemble qui se veut inventif et évocateur des paradoxes d’une nation et où chaque musicien tire parfaitement son épingle d’un jeu à trois qui se construit sans notion de leader. Et, comme d’habitude sur ce label où chaque livret est une œuvre d’art, un magnifique portfolio de 36 pages illustrant les propos musicaux. De la belle ouvrage !

              

Philippe Vincent



Directeur de la Société OMD (1983 - 1996) spécialisée dans la distribution de labels Jazz
(Enja, Timeless, Muse, Sunnyside, GRP, etc), créateur du label IDA Records (1984 - 1998)
qui enregistra Barney Wilen, Louis Sclavis, Laurent De Wilde, Enrico Pierannunzi
et bien d'autres, Philippe Vincent est membre de l'Académie du Jazz et collaborateur
régulier de Jazz Magazine depuis 2008.

Clermont Ferrand - Festival Jazz en Tête - 19 au 23 octobre 2021


La 34e édition du festival Auvergnat se tiendra du 19 au 23 octobre à la Maison de la Culture. Cette année, un véritable événement à ne surtout pas manquer, la venue du "Jazz At Lincoln Center Orchestra", le Big Band de Wynton Marsalis (le 23). Une occasion unique de voir et d'entendre ce formidable orchestre.

Parmi les autres artistes programmés, je vous recommande le trio du pianiste Kirk Lightsey (le 21) et le quintet du saxophoniste Kenny Garrett (le 22) avec en première partie, Pitakpi, le quartet du pianiste Xavier Belin dont j'avais chroniqué le premier album dans la Newsletter de février dernier.

https://wyntonmarsalis.org/

              

Bad News

George WEIN / 03/10/1925 - 13/09/2021

Le pianiste et producteur George Wein est décédé le 13 septembre à l'âge de 95 ans.
En 1954,  il avait créé l'un des plus importants événements de la scène Jazz, le "
Newport Jazz Festival". Il disait "Comme je savais que je ne serai pas un bon pianiste, j'ai décidé de contribuer différemment". A l'affiche de la première édition, on retrouvait notamment, Dizzy Gillespie, Gerry Mulligan, Lee Konitz, Oscar Peterson, George Shearing, Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Eroll Garner (quel programme !). Le festival existe toujours et l'édition 2021 s'est tenue du 30 juillet au 1er août derniers. Par ailleurs, de nombreux disques ont été enregistrés à Newport par des artistes comme Count Basie, Miles Davis, John Coltrane, Nina Simone, Ray Charles...  Pour retrouver l'atmosphère bon enfant de Newport, je vous recommande le documentaire "Jazz On A Summer's Day" tourné par Bert Stern en 1958 avec, en particulier, la lumineuse Anita O'Day et son célèbre chapeau !

              

George MRAZ / 09/09/1944 - 16/09/2021


Disparation à l'âge de 77 ans du contrebassiste Tchèque George Mraz.
Après des études au conservatoire de Prague, il commence à se produire dans les clubs Européens et en 1966, il part pour les Etats-Unis à la demande de Dizzy Gillespie. C'est le début d'une longue carrière qui le verra enregistrer avec le gratin du Jazz mondial (Oscar Peterson, Stan Getz, Tommy Flanagan, Stéphane Grappelli, Chet Baker, Art Pepper, Kenny Barron
...). George Mraz revendiquait l'influence de Ray Brown, Scott LaFaro, Paul Chambers et Ron Carter.

"Le premier Jazz que j'ai entendu était celui de Louis Armstrong quand j'avais environ douze ans. Puis la voix étrange de Satchmo chantant fut un choc. En l'écoutant, j'ai pensé, comment peut-il s'en tirer avec une voix pareille ? Ce jour-là, j'ai commencé à m'intéresser au Jazz". George Mraz

              

I Know, It's Only Rock 'N' Roll ...

April Come She Will

Parmi les concerts qui ont véritablement marqué l'histoire de la culture populaire Américaine, le concert à Central Park est sans conteste l'un des plus importants. Le 19 septembre 1981, 500 000 personnes se retrouvent sur le "Great Lawn" de Central Park à New York. Sur scène, Paul Simon & Art Garfunkel, le duo s'était séparé en 1970 et les deux artistes se retrouvaient pour ce concert gratuit à l'initiative du producteur Ron Delsener. 

Parmi les titres interprétés, ma préférence va à "April Come She will" qui met particulièrement en valeur le jeu de guitare de Paul Simon et la voix cristalline d'Art Garfunkel.

Les albums photos en ligne sur Adobe Spark

Une photo, une histoire - Souvenirs du monde

"Une photo, une histoire" mon premier album photos en ligne sur "Adobe Spark". 
Vous pouvez l'ouvrir en cliquant sur le lien ci-dessous ou en scannant le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/9eTFQOBye1l7a/

Photos et histoires de New York - Souvenirs de "Big Apple"

 

https://spark.adobe.com/page/kYq4mBZWIMkaZ/

Souvenirs de Florence - La ville où l'Art est Roi

 

https://spark.adobe.com/page/OO4sTcaYF54lT/

Wild Wild West - Montana / Wyoming

 

https://spark.adobe.com/page/s3jlGRV26p3Hi/

Alaska - The Last Frontier

 

https://spark.adobe.com/page/mPQDKNV8IkkRk/

Le Jardin des Tarots de Niki De Saint Phalle

 

https://spark.adobe.com/page/VU8NPXoBLsVhJ/

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Brioude - "I Hear Music" - 11 juillet 2015

"I don't have a definition of Jazz. You're just supposed to know it when you hear it".
Thelonious Monk
 

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