Les News 2023 - Avril
{ } 02 avr. 2023
"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone
Le morceau du mois
Cannonball ADDERLEY Sextet / Work Song
Disques
Nicolas GARDEL & Baptiste HERBIN / Symmetric

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Baptiste Herbin est l'un de nos plus talentueux saxophonistes. Originaire de Chartres, il a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Héritié de Charlie Parker et de Cannonball Adderley, il fait aujourd'hui l'objet d'une reconnaissance internationale pour ses qualités d'improvisateur et pour un SON tout à fait exceptionnel. Quant à Nicolas Gardel, il a débuté la trompette à l’âge de sept ans puis intégré rapidement la classe d’Albert Calvayrac au Conservatoire de Toulouse où il a obtenu un 1er prix de trompette. Fort d'une solide expérience, c'est un Sideman reconnu qui développe par ailleurs ses propres projets.
Cet album est le fruit de la rencontre entre ces deux brillants instrumentistes. A leurs côtés, Laurent Coulondre aux claviers et Yoann Serra à la batterie. Comme l'annonce "Symmetric", le titre de l'album, les deux artistes ont mis en regard leurs univers musicaux pour nous offrir 10 titres aux ambiances multiples, le Jazz (Henriette), la Soul (Zappy), la Pop (Heart breaker) ou encore le Funk (10.07). Leur musique est parfois un peu déroutante mais pleine de richesse et d'inventivité.
https://www.nicolasgardel.com/ https://www.baptisteherbin.fr/
SUGAR'n'STRINGS / Wonderful World

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Sugar'n'Strings est un duo à priori insolite puisqu'il est formé de Yann Viet (guitare) & Olivier Soubeyran (violoncelle et basse). Leur album, "Wonderful World" est un savant mélange de compositions originales et de reprises choisies avec soin dans des univers musicaux très variés (le Jazz, le Rock, la Bossa Nova, la chanson française). On retrouve ainsi avec beaucoup de plaisir "Bluesette" (Toots Thielemans), "Tears In Heaven" (Eric Clapton, "Samba Em Preludio" (Baden Powell - Vinicius De Moraes), "Le piano de la plage" (Charles Trenet) ... Ce cocktail savoureux, tout en sensibilité, est servi par ces deux excellents musiciens et par des arrangements raffinés.
A noter, la présence d'invités de grande qualité comme William Lecomte (claviers) ou encore Marc Eliard (accordéon). Cet album intimiste, tout en délicatesse, est un vrai régal que je ne saurais trop vous recommander.
"Dès la première écoute, on est séduit par le son, l'ambiance feutrée de la formule duo et l'exécution raffinée des thèmes comme des improvisations". Jean-Marie Ecay
http://www.oliviersoubeyran.com/
http://www.yannvietjazzandcrunchguitar.fr/
Leo Sidran / What's Trending

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On dit communément "Tel père, tel fils" ou encore "Bon sang ne saurait mentir". Ces deux expressions s'applique parfaitement à Leo Sidran, digne héritier de son père, Ben. "What's Trending" fait en réalité le lien entre trois générations puisque Sol, la fille de Leo a également participé à ce projet. Ce huitième album est un portrait musical de l'époque actuelle et en bon Songwriter, Leo Sidran attache autant d'importance aux textes qu'à la musique. Beaucoup d'invités comme c'est désormais devenu une habitude sur nombre d'enregistrements, en particulier Janis Siegel (Manhattan Transfer) et Michael Leonhart (Steely Dan). On a l'impression d'entendre un ami nous susurrer les histoires de notre époque. Au fil des albums, Leo Sidran s'affirme comme l'un des artistes les plus importants de la scène New-Yorkaise.
"This album reconciles us with the world and life, even when it's ugly, gray, rainy, and when wars are raging somewhere in the world. Everything seems easy with Leo, and you feel like singing along with him". Jean-Claude Vantroyen
http://www.leosidran.com/ https://www.bensidran.com/
The Blues Corner
Eric BIBB / Ridin'

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Eric Bibb est né à New York en 1951, dans une famille de musiciens. Son père, Leon, était un chanteur Folk et son oncle n'était autre que John Lewis, le pianiste du Modern Jazz Quartet. Pete Seeger, Odetta et Bob Dylan faisait partie des amis de la famile et c'est donc tout naturellement que le jeune Eric s'est tourné dans un premier temps vers la Folk Music. A 19 ans, il part pour l'Europe où il rencontre le guitariste Mickey Baker et réalise alors que sa vraie passion, c'est le Blues. A ce jour, il a enregistré plus d'une trentaine d'albums dont le petit dernier, "Ridin'". Quelques invités de marque comme le guitariste Russell Malone et son mentor, l'iconique Taj Mahal. Quatorze titres originaux et une reprise lumineuse de "500 Miles", le traditionnel popularisé par Peter, Paul & Mary et Joan Baez, voilà le menu. Eric Bibb est un artiste unique qui explore un large univers qui nous plonge jusqu'aux racines de la musique Afro-Américaine. Remarquable !
"le blues n’est pas une musique triste ! Même s’il a un côté complainte, il comporte tous les aspects de la vie et exprime toute une palette de sentiments. Moi, j’ai fait le choix de mettre l’accent sur le côté positif des choses". Eric Bibb
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Le concept de l'album a été inspiré à Eric Bibb par une toile de l'artiste Américain Eastman Johnson, co-fondateur du Metropolitan Museum Of Art de New-York. Intitulée "A Ride For Liberty" (1862), elle représente une famille d'Afro-Américains, fuyant l'esclavage dans le sud des Etats-Unis pendant la guerre de sécession. Il existe trois versions de ce tableau, l'une est exposée Brooklyn Museum, une autre au Virginia Museum Of Fine Arts, la troisième appartient à une collection privée.
Un morceau, une histoire
Richard RODGERS & Lorentz HART / Little Girl Blue
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Encore une pépite du duo Rodgers & Hart. "Little Girl Blue" a été composé pour la comédie musicale "Jumbo", créée en 1935 à l'Hippodrome Theater de Broadway. Dans le spectacle, la chanson était interprétée par Gloria Grafton tout comme un autre standard de Rodgers & Hart, "My Romance". En 1962, Jumbo a fait l'objet d'une version cinématographique sous le titre de "Billy Rose's Jumbo" (La plus belle fille du monde) avec en vedettes, Doris Day et Jimmy Durante.
"Little Girl Blue" a fait l'objet d'une multitude de reprises, la plus remarquable à mon sens étant cette de Nina Simone sur son premier album "Jazz As Played In An Exclusive Side Street Club" (1958).
En voici quelques autres : Stan Getz "Nobody Else But Me" (1964), Keith Jarrett "Standards In Norway" (1995), Stacey Kent "Dreamsville" (2001), Sarah McKenzie "Paris In The Rain" (2017).
Jazz Giboulées - La chronique de Philippe VINCENT
Comme le vent qui souffle en rafales dans la ramure des arbres, le saxophone porte sa complainte tour à tour tendre ou rugissante sur les harmonies du clavier. Comme la pluie qui crépite sur les vitres de la maison, les doigts du pianiste virevoltent sur les touches blanches et noires du Steinway, en attendant l’éclaircie qui viendra avec la voix humaine et la kora africaine qui fera chanter le soleil. Comme les giboulées de printemps, le jazz se fait câlin ou hardi, langoureux ou explosif.
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Pierrick Pédron a lui aussi déployé l’éventail des possibles au cours d’une brillante carrière. Révélé d’abord comme l’un des plus brillants boppers de sa génération sur son saxophone alto, il a aussi été explorer d’autres univers avant de revenir à un quartet de feu il y a trois ans. Est-ce une pause qu’il nous propose aujourd’hui avec ce duo en compagnie du pianiste Gonzalo Rubalcaba (Gazebo/L’Autre Distribution) ? L’avenir le dira mais on doit dire que le défi est totalement réussi. Loin des rencontres organisées à la va-vite autour de quelques standards proposés à la volée, voilà un disque mûrement pensé, travaillé, arrangé. On a là une sorte de petite histoire du jazz de Sidney Bechet à Carla Bley en passant par Georges Russel et Jackie McLean, les deux musiciens allant chercher la musique derrière chaque note. Entre des arrangements savamment écrits et des improvisations laissant libre cours au grand talent d’instrumentiste de chacun des deux, voilà l’un des meilleurs enregistrements de ce début d’année.
http://www.pierrickpedron.com/ https://www.gonzalorubalcaba.com/
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Altiste elle aussi mais de la génération suivante, Olga Amelchenko est originaire de Sibérie. Après sept ans passés en Allemagne, la voici installée à Paris où elle publie son troisième album, « Slaying The Dream » (Art District/Socadisc), titre emprunté à Angela Davis. Si « Tuer le rêve » fait sans doute référence à l’aventure funeste actuelle de son pays d’origine, Olga ne cache pas le “mal du pays” qui l’affecte, comme tous les gens déracinés. Dans un style hybride comme chez beaucoup de musiciens d’aujourd’hui, le saxophone d’Olga Amelchenko sait se faire aussi doux que rageur au milieu d’un orchestre où brille aussi le guitariste Igor Osypov. Les amateurs pourront découvrir le talent de cette jeune artiste au festival charentais Respire Jazz le 1er juillet prochain.
https://www.olga-amelchenko.com/
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Plus près de la tradition du hard bop, le quintet haut de gamme réuni par Adrien Chicot nous fait penser aux plus belles heures du label Blue Note. Dans ce « Sound of Eymet » (Finger Snap/L’Autre Distribution), le pianiste réunit une petite dizaine de thèmes originaux de belle facture où il laisse de l’espace à deux des meilleurs solistes du jazz hexagonal actuel. La sonorité bien pleine du saxophone ténor de Ricardo Izquierdo et la trompette brillante de Julien Alour nous offrent des solos inspirés devant une paire rythmique sans faille composée de Sylvain Romano et d’Antoine Paganotti. Là encore entre fougue et caresse le jazz se fait contrasté pour séduire nos oreilles.
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A une époque où certains jeunes musiciens s’éloignent de la tradition jazzistique pour composer leurs morceaux, le batteur norvégien Snorre Kirk a choisi le chemin inverse. Après plusieurs albums où il multipliait les clins d’œil aux géants du jazz comme Charles Mingus ou Duke Ellington, voilà qu’il semble avoir trempé son stylo dans un encrier rempli par Count Basie. Gorgée de swing, la musique qu’il propose est aussi pleine de fraîcheur, nous rappelant les meilleurs moments des orchestres du Count sans pour cela en cultiver le mimétisme. Ne tirant jamais la couverture à lui et ne faisant pas ici “un disque de batteur”, il laisse beaucoup de liberté à ses musiciens pour s’exprimer, en particulier à l’excellent ténor américain Stephen Riley. Voilà un « Top Dog » (Stunt/UVM) qui est un régal et qui pourra enchanter les néophytes comme les jazzfans.
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Découverte en 2015 par le label new-yorkais Sunnyside et grâce à une époustouflante interprétation de Giant Steps postée sur le net, Camille Bertault publia ensuite deux albums chez Sony et un autre chez ACT avant de poursuivre sa carrière aujourd’hui avec une indépendance qui semble collée à sa voix superbe. Après un enregistrement en “guest star” avec le Brussels Jazz Orchestra en hommage à Serge Gainsbourg salué ici il y a peu, la revoilà avec un projet plus personnel. Si certains regrettent de ne plus voir en elle la chanteuse de jazz de la décennie qu’ils appelaient de leurs vœux, « Bonjour mon amour » (Vita/L’Autre Distribution) affirme le grand talent d’une autrice-compositrice-interprète hors des sentiers battus par le conformisme. Si on connaissait ses qualités vocales depuis ses débuts, on découvre au fil des albums une plume inventive, fantasque, malicieuse, mordante et parfois insolente qui fait d’elle la digne héritière des plus grands noms de la chanson française. L’univers poétique et musical de Camille Bertault est unique et il faut le découvrir.
https://www.camillebertault.com/
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On ne parle pas souvent ici de la musique africaine, laquelle s’est beaucoup mêlée à une variété internationale stéréotypée qui lui a parfois fait perdre son âme. Mais quand il s’agit de kora, cet instrument traditionnel originaire du Mali et dont le son cristallin pourrait ressembler à celui d’une harpe avec le soleil en plus, on sait que le musicien qui la joue peut faire appel à n’importe quel répertoire, ce sera beau et envoutant. C’est sans doute ce que s’est dit Olivier Hutman, pianiste qui a joué avec tout le gotha du jazz, pour inventer avec Lamine Cissokho ce superbe « Double Skyline » (Cristal/Quaartz). Cette rencontre de haut niveau s’avère pleine de beauté et la musique composée par les deux artistes puise autant dans leurs traditions respectives qu’elle s’en échappe pour aboutir à une musique inclassable. Mais on sait que la beauté est inclassable.
Philippe Vincent
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Directeur de la Société OMD (1983 - 1996) spécialisée dans la distribution de labels Jazz
(Enja, Timeless, Muse, Sunnyside, GRP, etc), créateur du label IDA Records (1984 - 1998)
qui enregistra Barney Wilen, Louis Sclavis, Laurent De Wilde, Enrico Pierannunzi
et bien d'autres, Philippe Vincent est membre de l'Académie du Jazz et collaborateur
régulier de Jazz Magazine depuis 2008.
Bad News
Wayne SHORTER (25/08/1933 - 02/03/2023)
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Disparition d'une des grandes figures du Jazz moderne. Wayne Shorter s'est éteint le 2 mars à l'âge de 89 ans. Il avait accompagné, depuis la fin des années cinquante, toutes les évolutions de notre musique préférée. Tout d'abord avec les Jazz Messengers d'Art Blakey de 1959 à 1964. Ensuite, de 1964 à 1969, dans le second quintet de Miles Davis avec Herbie Hancock, Ron Carter et Tony Williams. Puis en fondant Weather Report en 1970 avec Joe Zawinul et Miroslav Vitous, et enfin sous son propre nom avec différentes formations. Musicien original et novateur, saxophoniste virtuose, tel était Wayne Shorter.
"Wayne Shorter, my best friend, left us with courage in his heart, love and compassion for all, and a seeking spirit for the eternal future. He was ready for his rebirth. As it is with every human being, he is irreplaceable". Herbie Hancock
Une artiste à découvrir ou à redécouvrir
Vera KOBER
Vera KOBER est une artiste née en 1986 en Ukraine et installée aujourd'hui en Belgique. Elle utilise le plus souvent l'acrylique et son style se situe à la frontière de l'abstraction et du réalisme. En quelques coups de pinceau, elle crée des oeuvres tout à fait originales et fort séduisantes.
"In my artworks I want to show language of flowers. Them energy, soul, smell, beauties. I Want to show how I love them, how they can make us happy. But as everything in the world is cycle, coming and going, flowers cannot stay forever on all seasons and I want to put them conversation with us on canvas. With movement brushstrokes I want to show mix of energy, emotions, feelings, delight, love and happiness for a long time". Vera Kober
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Yellow Rose
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Sunflowers In Sunshine
Une photo, une histoire
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France - Auvergne - Billom - Collégiale Saint Cerneuf - 02 janvier 2022
La petite ville médiévale de Billom est située au cœur de la Toscane d'Auvergne. Celle-ci doit son nom à Catherine de Médicis qui venait rendre visite à sa fille, la reine Margot, emprisonnée dans la forteresse d'Usson pendant 19 ans. Elle appréciait la douceur du climat, les paysages vallonnés, les tournesols, les vignes, les cyprès qui lui rappelaient sa Toscane natale. Le quartier médiéval de Billom est dominé par la collégiale Saint Cerneuf. Construite à la fin du XIe siècle, elle a été remaniée au XIIIe siècle dans le style gothique. Le clocher carré, aux côtés percés de triplets en arcs brisés a été édifié en 1868 à la place de l'ancien clocher démoli en 1794.
My Favorite Pictures
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Parmi les milliers de photos que j'ai prises au fil des années, j'en ai sélectionnées quelques-unes, mes préférées.
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France - Normandie - Saint Pierre sur Dives - Salle capitulaire - 21 février 2019
André Lemaitre "Portrait de Guy de Maupassant"
"I don't have a definition of Jazz. You're just supposed to know it when you hear it".
Thelonious Monk
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