Les News 2024 - Décembre
{ } 02 déc. 2024"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone
Le morceau du mois
The Amazing Keystone Big Band / Jingle Bells
La période des fêtes approche et les albums que je vous propose en ce début décembre feront, j'en suis certain, de parfaits cadeaux pour les mélomanes. On sait que les armoires des maisons de disques regorgent d'enregistrements jamais publiés, comme ces deux superbes inédits, les trios Live de Keith Jarrett et de Michel Petrucciani. Et puis une vraie révélation en ce qui me concerne, Fascinating Rhythm(s), le nouvel album de l'Amazing Keystone Big Band. Je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année, en musique bien sûr !
Disques
Keith JARRETT Trio / The Old Country
Nous voici revenus plus de trente ans en arrière, le 16 septembre 1992, au Deer Head Inn en Pennsylvanie. Cet hôtel de style Victorien, construit dans les années 1840, devenu ensuite un club de Jazz, est très prisé par les artistes (Zoot Sims, Stan Getz, Phil Woods, Bill Charlap et beaucoup d'autres s'y s'ont produits). Ce soir-là Keith Jarrett est à la tête d'un trio inédit. Le fidèle Gary Peacock est à la contrebasse mais pour la seule et unique fois, Paul Motian remplace Jack DeJohnette aux baguettes. En 1994 sort un premier album avec sept titres joués par le trio et après avoir réécouté les bandes, le pianiste et le producteur Manfred Eicher ont décidé de nous offrir ce "The Old Country - More From The Deer Head Inn". Ne tournons pas autour du pot, c'est vraiment la grande classe. La pureté du style, la fluidité du jeu, la richesse des improvisations sont la marque de fabrique de Keith Jarrett. l'album s'ouvre avec "The Old Country", le titre composé par Nat Adderley. S'ensuivent 7 standards avec en que qui me concerne une préférence pour "Golden Earrings" et pour "Someday My Prince Will Come" dont la version est à comparer avec celle de Michel Petrucciani. Un album évidemment indispensable.
“Ce soir-là il faisait chaud et humide. C’était une nuit d’automne pluvieuse dans les montagnes de Pocono. La salle était pleine de monde et au-dehors toute une foule s’était amassée et écoutait à travers les portes moustiquaires". Keith Jarrett
https://www.keithjarrett.org/ https://deerheadinn.com/
Someday My Prince Will Come (Live)
Provided to YouTube by Universal Music Group Someday My Prince Will Come (Live) · Keith Jarrett · Gary Peacock · Paul Motian Someday My Prince Will Come ℗ 2024 ECM Records GmbH, under exclusiv...
La sortie de ce disque m'a donné envie de réécouter "Recollections", l'album de Kenny Drew enregistré en 1989 à Copenhague et sur lequel figure sa superbe version de "Golden Earrings". Encore un trio, avec Niels-Henning Ørsted Pedersen (double bass) et Alvin Queen (drums).
Michel PETRUCCIANI Trio / Live at Jazz Club Montmartre 1988
Nous étions à Copenhague avec Kenny Drew, nous y restons avec Michel Petrucciani, plus précisément le 3 juillet 1988 au Jazzhus Montmartre, le fameux club de la capitale Danoise.
Celui qui était surnommé "Little Big Man" se produisait ce soir-là avec Gary Peacock à la contrebasse et le bouillonnant Roy Haynes à la batterie. Ce double CD restitue la prestation de ce trio éphémère mais absolument magique. La playlist a tout pour nous séduire, six compositions originales et des reprises magnifiées par le talent hors normes du pianiste (My Funny Valentine, In A Sentimental Mood, Gian Steps ...). Le Jazz de Keith Jarrett est plus intimiste, celui de Petrucciani est survitaminé, une sorte de fulgurance qui est peut-être la marque de quelqu'un qui voulait à tout prix surmonter son handicap. L'écoute de leur interprétation respective de "Someday My Prince Will Come" parle d'elle-même.
Michel Petrucciani est décédé prématurément le 6 janvier 1999 d'une pneumonie aiguë foudroyante. Il avait 36 ans.
Le Jazz, c'est soixante pour cent de création instantanée. On demandait à Duke Ellington, que je prends souvent comme référence parce qu'il est, à mes yeux, l'égal de Gershwin ou de Stravinsky « Quelle est la différence entre une composition et une improvisation ? » Il répondait « Le temps ». En effet, on compose sur un thème précis pendant une heure, une journée ou un mois, alors que l'improvisation est immédiate. C'est ça le Jazz. Michel Petrucciani
The Amazing Keystone Big Band / Fascinating Rhythm(s)
Créé en 2010, The Amazing Keystone Big Band perpétue l'héritage des grands orchestres de l'ère du Swing sous la houlette de Fred Nardin (piano), Jon Boutellier (saxophone), Bastien Ballaz (trombone) et David Enhco (trompette). Ce formidable ensemble a obtenu une vraie consécration en 2018 en remportant la victoire du Jazz du meilleur groupe de l'année. Avec ce nouvel album, il rend hommage à une figure incontournable de la musique du XXe siècle, George Gershwin mais aussi à son frère Ira, le parolier. "Fascinating Rhythm(s)" est un cocktail détonnant de douze chansons des Gershwin Brothers auxquelles ils donnent une véritable cure de jouvence grâce aux superbes arrangements de Bastien Ballaz et Jon Boutellier et au talent des 17 musiciens du Big Band. A noter qu'il ont convié à cette fête musicale, cinq jeunes chanteurs (Neima Naouri, Benny Benack III, Fleur Worku, Pablo Campos et Charlotte Wassy). Un vrai bonheur ! En cette période de fêtes, écoutez également l'album "Christmas Celebration" sorti en 2021 (Voir le morceau du mois).
Je vous engage vivement à les voir sur scène. Trois concerts sont d'ores et déjà programmés, le 19 décembre à La Rochelle (La Coursive), le 6 février 2025 à Aix en Provence (Grand Théâtre de Provence) et le 9 février à Paris (Théâtre du Chatelet).
https://www.keystonebigband.com/
Disques - Les sorties en bref
Dans la production récente, voici un album qui mérite le détour.
Shades / Witchcraft
"Witchcraft" (Sorcellerie) est le deuxième album du groupe de Jazz vocal Français Shades. Le titre fait référence à un standard composé par Cy Coleman et popularisé par Frank Sinatra. Portés par les harmonies des quatre chanteurs et chanteuses, soutenu par la guitare d'Antoine Laudière et la clarinette basse d'Etienne Quezel, les neuf titres s'enchainent pour notre plus grand plaisir. Il s'agit pour la plupart de standards soigneusement dépoussiérés avec en prime "La Tendresse", la chanson d'Hubert Giraud et Noël Roux, grand succès de Bourvil. Une jolie découverte !
https://www.shadeslegroupe.com/
Une artiste à découvrir ou à redécouvrir
Caecilie NORBY
Caecilie Norby est une chanteuse de Rock et de Jazz Danoise, née en 1964 à Frederiksberg. Elle a été élevée dans un famille de musiciens (son père est compositeur classique et sa mère chanteuse d'opéra). Après avoir joué au sein des groupes Street Beat, Frontline et One-Two, elle entame une carrière solo dans les années 90 et se tourne définitivement vers le Jazz en 1995.
Pour la découvrir, je vous propose son 2e album, "My Corner Of The Sky" (1996). Au programme, des standards de Jazz et quelques titres Pop-Rock comme le "Life On Mars" de David Bowie. A ses côtés, des pointures Américaines comme Davis Kikoski, Terry Lyne Carrington, Randy & Michael Brecker. Vous ne pourrez qu'être conquis par sa voix chaude et puissante, empreinte de feeling, soutenue par une orchestration remarquable.
Un morceau, une histoire
Frank PERKINS & Mitchell PARISH / Stars Fell On Alabama
"Stars Fell On Alabama" a été composé en 1934 par Frank Perkins (paroles de Mitchell Parish). Le titre de la chanson aurait été emprunté à celui d'un livre de Carl Calmer qui parle d'une spectaculaire pluie de météorites observée en 1833 en Alabama. On doit le premier enregistrement de ce standard à l'orchestre de Guy Lombardo et on en compte plus de cent reprises.
En voici quelques-unes : Stan Getz "Stan Getz Plays" (1952), Anita O'Day "Pick Yourself Up" (1956), Sonny Stitt "New York Jazz" (1956), "Ella Fitzgerald & Louis Armstrong "Ella & Louis" (1956), Cannonball Adderley "Quintet Live In Chicago" (1959), Ray Brown Trio With Ralph Moore "Moore Makes 4" (1990),
Une fin d'année fructueuse - La chronique de Philippe VINCENT
Les disques se vendent de moins en moins mais on a l’impression qu’il en sort de plus en plus comme semble le montrer cette fin d’année particulièrement fructueuse en matière de jazz. Le choix des nouveautés fut donc cornélien pour cette chronique, d’autant plus que nous avons ajouté deux disques reçus trop tard pour en parler dans notre newsletter du mois dernier.
Impossible donc de passer sous silence “L’Odyssée de Paul Lay” (Gazebo/L’Autre Distri) enregistré en trio en 2020 avec le regretté Matyas Szandai et Donald Kontomanou. Sur une thématique homérique qui l’a inspiré, on retrouve dans ses compositions et les interprétations qu’il en donne toutes les qualités qui font de lui l’un des très grands pianistes actuels. Entre son sens mélodique enchanteur et son appétit rythmique insatiable bien nourri par l’interactivité avec ses partenaires, Paul Lay nous offre une fois de plus un superbe album.
https://www.paul-lay.com/paul-fr
Impossible aussi de ne pas dire quelques mots tardifs mais élogieux sur “La Traversée” (Pee Wee/Socadisc), premier disque à son nom de Gautier Garrigue, jeune batteur devenu depuis quelques années l’une des baguettes essentielles de l’hexagone. Entouré de musiciens qu’il connait bien (Maxime Sanchez et Florent Nisse du groupe Flash Pig dont il est le batteur plus Federico Casagrande) et d’invités qu’il fréquente depuis longtemps (Henri Texier, Vincent Le Quang, Emile Parisien), il a composé un disque plein de poésie qui montre, une fois de plus, que les batteurs ne se contentent pas de frapper sur des tambours mais qu’ils peuvent être d’excellents compositeurs.
Depuis des années nous suivons la carrière du pianiste Pierre Christophe qui, au fil des ans, s’est affranchi d’un classicisme de bon aloi pour aller de plus en plus vers des horizons plus personnels qui se nourrissent de son amour des belles mélodies. Il y a deux ans il avait commencé une collaboration discographique avec le guitariste Ugo Lippi où l’élégance du style de chacun était mise en évidence dans le cadre du duo. Il restait à confirmer l’essai en lui donnant de l’ampleur et c’est ce que réussit ce “Passing By” (Camille Prod/Socadisc). Ce disciple de Jaki Byard a eu la bonne idée de faire appel au Quatuor Hanson et de confier les arrangements pour cordes à Philippe Maniez, musicien incroyable qui sait tout faire d’excellente façon (il est batteur, directeur de big band, arrangeur et sans doute autre chose encore). Pour entourer les mélodies pleines d’évidence du leader et dialoguer avec lui, le quatuor sait se faire aussi présent que discret s’il le faut et c’est un véritable bonheur pour les oreilles qui n’ont qu’à se laisser porter par la musique. Une expérience aussi originale que réussie.
L’an dernier, à la même époque, Pierrick Pédron sortait son très beau duo avec le pianiste Gonzalo Rubalcaba. Un an plus tard il présente un projet totalement différent mais tout aussi passionnant, en quartette cette fois-ci. Il a eu l’idée de faire une relecture du fameux disque d’Ornette Coleman enregistré chez Atlantic en 1959, “The Shape of Jazz To Come” (Continuo Jazz). Au contraire de l’album d’origine qui était sans instrument harmonique, celui-ci est avec Carl-Henri Morisset au piano, ce qui, ajouté à des arrangements particulièrement intelligents de Laurent Courthaliac, change totalement la donne. Si la musique peut paraître plus fluide que dans la version originale, son esprit est bien là et toute la réussite de l’opération réside dans le savant équilibre entre réécriture et sauvegarde du cœur de l’œuvre originale. Du grand art.
http://www.pierrickpedron.com/
Il y a des orchestres qui se pensent et se préparent longtemps à l’avance et d’autres qui sont le fruit du hasard des rencontres, comme ce trio d’Airelle Besson (trompette), Sebastian Sternal (piano) et Jonas Burgwinkel (batterie) vite baptisé “Surprise !” (Papillon Jaune/L’Autre Distri). L’histoire commença il y a une dizaine d’années lorsque Riccardo Del Fra mis sur pied une formation franco-allemande où les trois musiciens se rencontrèrent et se trouvèrent vite des affinités musicales. Si on connait bien le jeu épuré de la trompettiste et sa sonorité à la fois douce et claire, on découvrira chez ses collègues allemands un pianiste subtil et un batteur plein de finesse. Pas de sophistication ou de complexité cultivées ici mais, au contraire, une certaine forme de simplicité laissant les lèvres, les doigts ou les baguettes s’exprimer en liberté.
https://www.airellebesson.com/pages/
Along Come Betty ou Whisper Not, ça vous dit quelque chose ? Bien sûr, c’était des hits des Jazz Messengers de la grande époque ou Art Blakey avait confié la direction musicale de son orchestre à Benny Golson. Et c’est aux compositions de ce grand saxophoniste que André Villéger et Alain Jean-Marie ont consacré leur album “Benny’s Keys” (Camille Prod/Socadisc) enregistré avec une élégante rythmique composée de Thomas Bramerie et Antoine Paganotti. Villéger et Jean-Marie avaient déjà sorti l’an dernier un très beau duo mais il faut dire qu’en quartet, le jazz dit “classique” est en sécurité entre les mains de ces deux grands artistes. Pas de revivalisme formaliste ni de réinterprétation intempestive mais simplement la musique qui coule naturellement, comme si elle était éternelle. D’ailleurs, ne l’est-elle pas ?
Philippe Vincent
Directeur de la Société OMD (1983 - 1996) spécialisée dans la distribution de labels Jazz
(Enja, Timeless, Muse, Sunnyside, GRP, etc), créateur du label IDA Records (1984 - 1998)
qui enregistra Barney Wilen, Louis Sclavis, Laurent De Wilde, Enrico Pierannunzi
et bien d'autres, Philippe Vincent est membre de l'Académie du Jazz et collaborateur
régulier de Jazz Magazine depuis 2008.
Bad News
Quincy JONES (14/03/1933 - 03/11/2024)
Avec Quincy Jones, décédé le 3 novembre à l'âge de 91 ans, vient de disparaitre l'un des plus grands producteurs de la musique Américaine. Il avait commencé sa carrière professionnelle comme trompettiste et arrangeur dans l'orchestre de Lionel Hampton avant de rejoindre celui de Dizzy Gillespie. En 1957, il s'installe à Paris et travaille pour le label d'Eddy Barclay avec de nombreux artistes Français (Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel et bien sûr, les Double Six). De retour aux Etats-Unis, il va produire et arranger des dizaines d'albums. Après avoir surmonté une rupture d'anévrisme en 1974, il fait une rencontre décisive, celle de Michael Jackson pour qui il produit trois disques dont "Thriller" qui reste à ce jour l'album le plus vendu de tous les temps.
Dans cette carrière prolifique, je retiens deux albums. Tout d'abord "Big Band Bossa Nova" enregistré en 1962 avec une pléiade de musiciens de renom (Phil Woods, Paul Gonsalves, Roland Kirk, Clark Terry, Lalo Schifrin, Jim Hall…). Ensuite et surtout, l'un de mes albums préférés, toutes périodes et tous styles confondus, "Sinatra At The Sands" enregistré en public en 1966 dans La Copa Room, la salle de spectacle du célèbre casino de Las Vegas. Sinatra est accompagné par le Count Basie Orchestra dirigé par Quincy Jones. Une pure merveille !
"There's 12 notes that have been floating around the universe for 720 years now, and we have those same 12 notes that Brahms, Bach, and Beethoven had". Quincy Jones
Lou DONALDSON (01/11/1926 - 09/11/2024)
Le saxophoniste altiste Lou Donaldson, est décédé le 9 novembre à l'âge respectable de 98 ans. En 1944, il est enrôlé dans l'US Navy et c'est là qu'il perfectionne son jeu de saxophone. De retour à la vie civile, il s'installe à New York où il est repéré par Milt Jackson qui le compare à Charlie Parker. Il enregistre en 1952 "New Face, New Sound" son premier album en tant que leader pour le label Blue Note. S'ensuivra une longue et brillante carrière jusqu'à sa retraite musicale en 2018.
Je retiens deux moments forts de son parcours. Le premier, le 21 février 1954 au Birdland à New York où il se produit pour un concert devenu mythique avec Art Blakey & les Jazz Messengers. Le second, l'album "Alligator Bogaloo" (1967) qui lui a valu son surnom de "Mister Alligator Bogallo" suite au succès considérable du morceau titre.
Lou Donaldson disait à propos de cet enregistrement "We made the date and we were three minutes short. I said we don't have no more material. And the guy said just play anything for three minutes so we can fill out the time. So I just made the riff and naturally the guys could follow it. That's the only damn thing that sold on the record".
Roy HAYNES (13/03/1925 - 12/11/2024)
Décidément, le mois de novembre aura été bien cruel pour le monde du Jazz. Roy Haynes est mort le 12 novembre, il aurait eu 100 ans en mars rpochain. Surnommé "Snap Crackle" (crépitement instantané) par référence à son jeu de caisse claire et de cymbales percutants, il faisait partie du cercle restreint des très grands batteurs de Jazz. Au fil des décennies, il aura accompagné les musiciens phares de leur époque. Lester Young et Charlie Parker dans les années 40, Bud Powell, Sarah Vaughan et Sonny Rollins dans les années 50, Stan Getz, Gary Burton et John Coltrane dans les années 60, puis Chick Corea ou encore Pat Metheny dans les décennies suivantes. Ainsi, il aura toujours su faire évoluer son style pour rester un musicien d'avant-garde. Outre son activité de sideman, Roy Haynes a également enregistré de nombreux albums en tant que leader, en particulier "We Three" (1958) en trio avec Phineas Newborn Jr (piano) et Paul Chambers (contrebasse).
Cette évocation de Roy Haynes me remet en mémoire le concert d'un autre roi de la batterie, Art Blakey. C'était le 16 novembre 1985 et je conserve le souvenir impérissable de l'arrivée surréaliste des Messengers, dans leurs costumes impeccables, sous le chapiteau dressé pour l'occasion sur le campus pluvieux de l'université de Clermont Ferrand. Parmi les musiciens que Blakey venait d'intégrer dans l'orchestre, on retrouvait ce soir là, Terence Blanchard (trompette), Jean Toussaint (saxophone tenor), Donald Harrison (saxophone alto), Mulgrew Miller (piano) et Lonnie Plaxico (contrebasse) !
Un artiste à découvrir ou à redécouvrir
Pablo LOBATO
Pablo Lobato est un illustrateur argentin, né en 1970 à Trelew en Patagonie. Installé à Buenos Aires, il travaille pour les médias du monde entier (Rolling Stone, Chicago Tribune, Boston Globe, Time Magazine, New York Times, People…). Il s'attache à capturer l’âme des célébrités dans un style pop géométrique tout à fait personnel. Il taille les visage à la serpe et joue sur le contraste des couleurs pour un résultat tout à fait saisissant.
https://lobaton.wordpress.com/
"B. B. King - The Thrill Is On"
Une photo, une histoire
South Africa - Johannesburg - Soweto Township - Nelson Mandela House - 20 janvier 2014
Soweto (South Western Township), situé dans la banlieue sud-ouest de Johannesburg, est l'un des plus importants bidonvilles d'Afrique du Sud. Il a été créé dans les années trente lorsque le gouvernement a décidé de séparer les populations noires et blanches. La politique de l'Apartheid a fait de Soweto, où vivent près de 4 millions de personnes, l'épicentre de la lutte du peuple noir pour l'émancipation. Au 8115, Wilakazi Street se trouve la première maison familiale de Nelson Mandela qui l'a habitée de 1946 à 1962. Cette modeste maison en briques est devenue un musée en 1977.
"C'était le contraire de grand mais c'était ma première vraie maison et j'ai été très fier. Un homme n'est pas un homme tant qu'il n'a pas sa maison". Nelson Mandela
My Favorite Pictures 2002 - 2011
Parmi les milliers de photos que j'ai prises au fil des années, j'en ai sélectionnées quelques-unes.
My Favorite Pictures 2012 - 2024
Parmi les milliers de photos que j'ai prises au fil des années, j'en ai sélectionnées quelques-unes.
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Usa - New York - Birdland - 13 novembre 2004
"I don't have a definition of Jazz. You're just supposed to know it when you hear it".
Thelonious Monk
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