"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone

Le morceau du mois

Frank SINATRA  / How About You

A la une - Jazz Magazine

Comme tous les secteurs de l'économie, la presse est durement touchée par la crise du coronavirus. Jazz Magazine n'est pas épargné. Pour la première fois en 65 ans d’existence, Jazz Mag n'est pas sorti dans les kiosques.
Le numéro de mai a uniquement été diffusé en version numérique pour PC, smartphone ou tablette. Pour assurer sa pérennité, Jazz Magazine a plus que jamais besoin du soutien de tous. Aussi, vous qui êtes amateurs de Jazz, je vous invite à vous abonner. Vous ne ferez pas simplement un beau geste, vous profiterez de ce qui ce fait de mieux en matière de presse musicale.

https://www.jazzmagazine.com/

Disques

Kandace SPRINGS / The Women Who Raised Me


Après Robin McKelle et son album "Alterations" (voir la Newsletter de mars), c'est au tour de la chanteuse et pianiste Kandace Springs de rendre hommage aux femmes qui l'on inspirée. Elle est entourée de son trio, Steve Cardenas (guitare), Scott Colley (contrebasse) et Clarence Penn (batterie) avec en Guest Stars Norah Jones (chant), Christian McBride (contrebasse), Avishai Cohen (trompette) ou encore David Sanborn & Chris Potter (saxophones). Sa voix toute en sensibilité et en feeling subtil fait merveille sur les onze titres de l'album, des standards qu'elle dédie aux interprètes qui l'on marquée.
On se régale à leur écoute, de "Devil May Care" (pour Diana Krall) à "Strange Fruits" (pour Billie Holiday) en passant par "I Put A Spell On You" (pour Nina Simone) ... Une mention particulière pour "The Nearness Of You".
La version de Norah Jones sur son premier album "Come Away With Me" (2002) avait été une véritable révélation pour Kandace Springs.

"When I first heard Kandace, a few years ago, I was sold after hearing one song. Her smokey voice coupled with a sense of phrasing way beyong her years and her angular way of accompanying herself on piano grabbed me right away".
Larry Klein, producteur de l'album

http://www.kandacesprings.com/

              

Oldies But Goldies

Un disque à découvrir ou à redécouvrir

Beverly KENNEY / Sings For Jimmy Smith

Qui se souvient encore de Beverly Kenney, une étoile filante de la musique, disparue en 1960 à l'âge de 28 ans ?
Avec son physique à la Audrey Hepburn et sa voix sans artifices qui rappelle celle de la grande Chris Connor, elle aurait pu faire une belle carrière, mais la vie en a décidé autrement. Après deux tentatives infructueuses, elle s'est finalement suicidée le 12 avril 1960. Elle débute sa carrière en 1954 avec le Big Band des frères Jimmy et Tommy Dorsey.
Après avoir quitté le groupe, elle chante dans les clubs New-Yorkais avec des artistes comme le pianiste 
George Shearing. En 1956, elle enregistre "Sings For Jimmy Smith" qui reste pour moi son meilleur album. Elle interprète des standards avec beaucoup de délicatesse.

A écouter également sa version véritablement délicieuse de "Tea For Two", un peu à la Blossom Dearie.

"She has the ability to gently, huskily slur, warp and mould her phrasing to achieve rare individuality and that she could be tomorrow's big name".
Allan Gilbert

              

Un morceau, une histoire

Burton LANE & Ralph FREED / How About You

La chanson "How About You" a été composée en 1941 pour le film "Babes On Broadway" (Débuts à Broadway) réalisé par Busby Berkeley, dans lequel elle est interprétée par Judy Garland et Mickey Rooney.
Ma version préfèrée est celle de Frank Sinatra sur l'album "Songs For Swingin' Lovers !" (1956).
A écouter également, celles de Stan Getz "The Steamer" (1957), Rosemary Clooney & Bing Crosby "Fancy Meets You" (1958), Bill Evans "Conversations With Myself" (1963) et John Pizzarelli "Dear Mr. Sinatra" (2006)

       

Cornemuses et confinement - La chronique de Philippe VINCENT

Depuis le 11 mai nous sommes entrés dans une phase de“ déconfinement” partiel mais, s’il est vraisemblable que l’étau se desserra bientôt un peu plus, les conséquences de la pandémie resteront catastrophiques pour les musiciens pendant encore de longs mois. Au chômage depuis le mois de mars, leurs perspectives de rebond sont pratiquement nulles pour l’été vu l’annulation de tous les festivals. De même, les programmations des grosses structures (type « Scènes Nationales ») qui se traitent généralement au printemps pour la saison suivante ont, pour la plupart, été stoppées et reprendront on ne sait trop quand, par manque de visibilité. Quand on sait que les droits des intermittents du spectacle sont calculés sur les cachets déjà obtenus et qu’il en faut un minimum pour en bénéficier, des mois de vaches très maigres s’annoncent. C’est pour cela qu’un festival comme Respire Jazz a annoncé qu’il reverserait aux musiciens sous forme de cachet les subventions qu’ils recevront et qu’il les programmerait à nouveau dans les mois qui viennent en mettant sur pied une sorte de petite saison. Mais combien d’autres feront la même chose ? Alors, n’hésitez pas à acheter les disques des musiciens que vous aimez.

Petit à petit, les magasins ont rouvert et les nouveautés, dont la sortie a souvent été retardée, recommencent à paraître au compte-gouttes. C’est le cas du CD du contrebassiste Pierre Marcus qui publie son troisième opus, “Following the Right Way” (Jazz Family/Socadisc). D’abord autodidacte, Marcus entra au Conservatoire de Nice où il eut la chance d’avoir François Chassagnite comme professeur dans sa classe de jazz. Abandonnant rapidement son métier de vétérinaire pour se consacrer au jazz, Chassagnite devint vite l’un des trompettistes les plus prometteurs des années 80. En trente ans de carrière, ses apparitions en sideman furent innombrables, particulièrement dans les big bands. Et lui rendre hommage aujourd’hui, après sa disparition il y a une dizaine d’années, est un beau geste de Pierre Marcus. Ne doutons pas que Chassagnite a transmis l’amour du jazz à ce contrebassiste qui émaille son répertoire de morceaux de Mingus et de Monk mais dédie aussi certaines compositions à Oscar Pettiford ou à Pannonica de Koenigswarter, la fameuse “baronne du jazz”. Tout cela laisse la place à des solos enfiévrés de l’altiste Baptiste Herbin et du trompettiste Renaud Gensane, invité sur trois morceaux et que beaucoup découvriront ici. Enfin, comme beaucoup de musiciens d’aujourd’hui, Marcus se laisse séduire par des harmonies d’Europe Centrale où il invite même un joueur de “gaida”, sorte de cornemuse des Balkans qu’on rencontre aussi au Pays Basque espagnol sous le nom de “gaïta”. Le jazz est multiple mais celui-ci n’a pas perdu ses gènes.

http://www.pierre-marcus.com/

              

Comme le confinement n’est pas totalement levé, profitons-en pour retrouver ce mois-ci encore quelques trésors de notre discothèque. Parmi eux, j’ai ressorti “The Cutting Edge”, un album de Sonny Rollins qui m’est particulièrement cher au cœur. En juillet 1974, j’avais traversé la France en 4L pour aller au Festival de Montreux où je voulais voir Rollins et l’orchestre de Gil Evans. Pour mon premier grand festival (c’est le mois où j’ai acquis ma majorité grâce à Giscard) j’eus droit aussi à McLaughlin et Ponty, à Larry Coryell, à l’orchestre de Thad Jones&Mel Lewis (avec  une toute jeune chanteuse du nom de Dee Dee Bridgewater lovée dans une splendide robe rose et mauve), à Randy Weston, Flora Purim et d’autres. Pour clôturer la soirée du 6 juillet, après le big band de Woody Herman, Sonny Rollins entra sur scène à la tête de sa formation de l’époque sous un tonnerre d’applaudissements. Il y  avait là Stanley Cowell au piano, le fidèle Bob Cranshaw à la basse, David Lee à la batterie, Mtume aux percussions (échappé de chez Miles) et Yoshiaki Masuo à la guitare (le hasard fit que je croisai la route du japonais seize ans plus tard à New-York alors qu’il dirigeait le studio où j’enregistrais un album de Laurent de Wilde). Le maître du ténor joua un ou deux morceaux puis, à la stupéfaction générale, on vit arriver à ses côtés un joueur de cornemuse attaquant Swing Low, Sweet Chariot. C’était Rufus Harley, l’un des rares représentants de l’instrument dans le jazz qui enregistra d’ailleurs une quinzaine d’années plus tard un album avec  le trio de Georges Arvanitas ! Le morceau dura presque un quart d’heure et déchaîna un public aussi surpris que séduit. Et Rollins s’en alla après 45 minutes de concert, malgré la foule hurlant pour qu’il revienne. Les lumières se rallumèrent, les gens se levèrent mais personne ne partait. C’était étrange. Certains disaient que c’était fini, d’autres qu’il allait revenir, mais aucune annonce ne fut entendue. Et, au bout d’un bon moment, Sonny Rollins entra de nouveau sur scène. Tout le monde s’attendait à un ou deux bis mais il nous gratifia de trois nouveaux quarts d’heure de musique. On ne sut jamais pourquoi ce scénario s’était mis en place alors qu’il n’y avait jamais de concerts en deux parties à Montreux. Mais quelques mois plus tard, j’eus le plaisir de voir sortir chez mon disquaire l’album enregistré ce soir-là, “The Cutting Edge”.

https://sonnyrollins.com/

Philippe Vincent


Directeur de la Société OMD (1983 - 1996) spécialisée dans la distribution de labels Jazz
(Enja, Timeless, Muse, Sunnyside, GRP, etc), créateur du label IDA Records (1984 - 1998)
qui enregistra Barney Wilen, Louis Sclavis, Laurent De Wilde, Enrico Pierannunzi
et bien d'autres, Philippe Vincent est membre de l'Académie du Jazz et collaborateur régulier
de Jazz Magazine depuis 2008.

Daniel SEVERAC - Stage Estival d'Improvisation Jazz - 7 au 11 août 2020

Vous êtes musicien amateur, vous souhaitez vous perfectionner dans la pratique du saxophone, Daniel Séverac vous propose un stage axé sur l'improvisation Jazz.

Flûtiste et saxophoniste, Daniel Séverac est diplômé d'état de musique (spécialité Jazz) et a enseigné au Jazz Action Montpellier ainsi qu'au conservatoire de l'Aveyron.

Le stage se déroulera du 7 au 11 août dans le superbe cadre naturel de "La Chavanne" près de Chambéry en Savoie.

Pour plus de renseignements, contactez Daniel Séverac par Mail :

severac.daniel@gmail.com 

ou par téléphone au 06 09 73 71 62

Bad News

Tony ALLEN (20/07/1940 - 30/04/2020)


Le batteur Nigérian Tony Allen est décédé le 30 avril sans lien avec le Covid 19. Dans les années 70, avec son compatriote le chanteur et saxophoniste Fela Kuti, il fut l'un des pionniers de l'Afrobeat, un genre musical issu de la fusion entre la musique traditionnelle Nigériane, le Jazz, le Funk et le Highlife. Avec Fela et son groupe "Afric 70", il enregistrera 40 albums avant de voler de ses propres ailes et de collaborer avec des artistes comme Manu Dibango ou Ray Lema. Certains, à l'instar de Brian Eno, le considéraient comme le meilleur batteur ayant jamais vécu.

http://tonyallenafrobeat.com/

Richie COLE (29/02/1948 - 02/05/2020)


L'homme au béret Basque, l'altiste Richie Cole, est décédé le 2 mai, il avait 72 ans. Encouragé par son père qui possédait un club de Jazz dans le New Jersey, il apprend le saxophone alto alors qu'il n'a que 10 ans. Au début des années soixante, il participe à une classe de Jazz animée par celui qui va devenir son modèle, Phil Woods.
Ensuite, il intègre le Big Band de Buddy Rich puis il se produit avec ses propres formations, notamment "l'Alto Madness Orchestra". Il joue également avec Anita O'Day, Freddie Hubbard, Manhattan Transfer ou encore L'Uptown Vocal Jazz Quartet.
Richie Cole n'était certes pas un musicien de premier plan, mais écoutez le, c'était un altiste de grande qualité.

http://www.richiecole.com/Richie_Cole/HOME.html
 

              

Little RICHARD (05/12/1932 - 09/05/2020)

Avec Chuck Berry, Fats Domino ou encore Bo Diddley, c'était l'un des "inventeurs" du Rock 'N' Roll. Richard Wayne Penniman, dit Little Richard est décédé le 9 mai, à l'âge de 87 ans. Personnage extravagant, il aimait se maquiller, se travestir et portait une coiffure banane de 15 centimètres de haut. C'était également une véritable bête de scène.
Entre 1955 et 1958, il compose des titres qui deviendront des classiques du Rock 'N' Roll. "Lucille", "Tutti Frutti", "Long Tall Sally", "Rip It Up" ou encore "Good Golly Miss Molly" ... En 1958, il abandonne "la musique du diable" comme il l'appelle alors et devient pasteur. Il revient à la musique en 1960 et partage la scène avec les Beatles et les Rolling Stone.
En 1965, il engage un jeune guitariste alors totalement inconnu, Jimi Hendrix, mais leur collaboration ne dure que 6 mois. Il poursuit ensuite une carrière chaotique, faite de hauts et de bas. Avec Jerry Lee Lewis, c'était le dernier survivant des pionniers de la musique populaire Américaine moderne.

              

Betty WRIGHT (21/12/1953 - 10/05/2020)


Disparition le 10 mai d'une légende du Rhythm And Blues et de la Soul,
la chanteuse Betty Wright, elle n'avait que 66 ans. Durant son enfance,
elle chante dans le groupe familial de Gospel, "Echoes Of Joy" puis à 15 ans, elle enregistre son premier album. Dans les années 70, elle connait ses plus grands succès avec des titres comme "Clean Up Woman", "Tonight Is The Night" ou encore "Where Is The Love" (Grammy Award 1976).
Elle continue ensuite d'enregistrer mais sans jamais vraiment retrouver le succès des Seventies.

"She was always so loving and giving to younger artists. Always engaged, always relevant. She will be missed". John Legend

             

Lucky PETERSON (13/12/1964 - 17/05/2020)


Covid 19 ou non, la liste des artistes qui disparaissent ne cesse de s’allonger. C'est au tour du Bluesman Lucky Peterson  de quitter la scène, il n'avait que 55 ans. Guitariste et chanteur mais aussi organiste (initié par Jimmy Smith), c'était un Bluesman, bien sûr, mais il s'aventurait aussi sur d'autres territoires, la Soul, le Funk, le Jazz ...
Il y a deux mois, il avait improvisé un "Coronavirus Blues" sur sa page Facebook mais ce n'est pas le virus qui l'a emporté.
Il nous laisse une abondante discographie de "Lucky Strikes !" (1989) jusqu'à son dernier album "50 - Just Warming Up !" (2019).

             

Jimmy COBB (20/01/1929 - 24/05/2020)

Jimmy Cobb nous a quitté le 24 mai, à l'âge de 91 ans, victime d'un cancer du poumon. C'était le dernier survivant des musiciens ayant participé à l'enregistrement du mythique album de Miles Davis, "Kind Of Blue" (1959).
Il avait également joué avec Miles sur d'autres albums tout aussi intéressants comme "Sketches Of Spain" (1960) ou "Someday My Prince Will Come" (1961). Mais sa longue carrière ne s'est pas limitée à sa collaboration avec Miles Davis qu'il quitta en 1963 en compagnie de ses deux complices de la section rythmique, Wynton Kelly et Paul Chambers. On les retrouvera d'ailleurs avec Wes Montgomery sur l'album "Full House" dont parlait Philippe Vincent le mois dernier. Il jouera et enregistrera ensuite avec le gratin du Jazz, John Coltrane, Art Pepper, Gil Evans, Ron Carter, Sarah Vaughan ...

"The first time I heard Jimmy was on Kind of Blue, and what got my attention was his touch and keen sense of dynamics. You can always count on Jimmy to provide the rightsupport for whatever the music or musicians call for. That’s why Jimmy was andis always called upon by the greats in jazz and will always be respected by the community. Also, he is a really good human being, and I am happy to know him". Jack DeJohnette

             

Un artiste à découvrir ou à redécouvrir

Marcos Carrasquer

Comme l'a fort justement écrit Anne-Laure Peressin, Marcos Carrasquer est le peintre de "la laideur dans toute sa beauté".
Artiste d’origine espagnole, Marcos Carrasquer, est né en 1959 aux Pays-Bas, de parents ayant fui le franquisme. Diplômé de la Willem de Kooning Academy à Rotterdam, il vit et travaille à Paris.
Sans aucune concession, il dépeint crûment, dans une dimension tragique, des êtres humains grotesques.

"Kleenex" - Huile sur Toile - 89 X 116 (2019)

http://marcoscarrasquer.com/           

http://www.galeriepolaris.fr/portfolio/marcos-carrasquer/

https://jeunescritiquesdart.org/2019/03/07/marcos-carrasquer-la-virtuosite-du-laid/

Les albums photos en ligne sur Adobe Spark

Une photo, une histoire - Souvenirs du monde

Chaque mois où presque, je publie une photo sur ce Blog, dans la rubrique "Une photo, une histoire".
J'en ai rassemblé quelques-unes (et d'autres) sur "Adobe Spark".
Vous pouvez les retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous ou en scannant le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/9eTFQOBye1l7a/

Photos et histoires de New York - Souvenirs de "Big Apple"

"Photos et histoires de New York", un 2e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/kYq4mBZWIMkaZ/

Souvenirs de Florence - La ville où l'Art est Roi

"Souvenirs de Florence" un 3e album photos est en ligne sur "Adobe Spark" à partir du lien ci-dessous ou en scannant le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/OO4sTcaYF54lT/

Wild Wild West - Montana / Wyoming

"Wild Wild West - Montana Wyoming",
un 4e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/s3jlGRV26p3Hi/

Alaska - The Last Frontier

"Alaska - The Last Frontier",
un 5e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/mPQDKNV8IkkRk/

Fleurs du Monde

"Fleurs du Monde",
Le 6e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/SlSWDkktyzzRu/

Le Jardin des Tarots de Niki De Saint Phalle

 

https://spark.adobe.com/page/VU8NPXoBLsVhJ/

Musicians

https://spark.adobe.com/page/Q2rMBAC7CFBdm/

 

 

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Harlem - 253 W 125th St - Apollo Theater - 14 novembre 2004

"I don't have a definition of Jazz. You're just supposed to know it when you hear it". Thelonious Monk 

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