"Jazz is not just Music. It's a way of Life, It's a way of Being, A way of Thinking". Nina Simone

Le morceau du mois

John PIZZARELLI / When I'm Sixty Four

A la une

Jazz dans le Rétroviseur - 1954


Quand j'ai entendu pour la première fois la chanson de Paul McCartney "When I'm Sixty-Four" parue en 1967 sur l'album des Beatles "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band", j'avais 12 ans et je n'aurais pas imaginé que moi aussi, peut-être, j'aurai un jour 64 ans. "When I get older, losing my hair, many years from now ...".
Et puis la vie a filé, comme une poignée de sable qu'on essaie de retenir entre ses doigts et voilà, j'y suis.
Une occasion de regarder ce qui se passait dans le monde du Jazz en 1954.

       Newport Jazz Festival
Les 17 et 18 juillet, se déroule la première édition du Newport Jazz Festival avec notamment au programme Gerry Mulligan, Dizzy Gillespie, Billie Holiday, Oscar Peterson, Ella Fitzgerald, George Shearing & Erroll Garner.

       Jazz Magazine
En décembre, Nicole & Eddie Barclay et Jacques Souplet fondent la revue Jazz Magazine.

       Académie du Jazz
1954, c'était aussi l'année de la création de l'Académie du Jazz avec Jean Cocteau (Président d'honneur) & André Hodeir (Président). Ce dernier publie par ailleurs son ouvrage incontournable "Hommes et problèmes du Jazz".
Les premiers lauréats de l'académie : Milt Jackson (meilleur disque de l'année) et Guy Lafitte (Prix Django Reinhardt du musicien Français de l'année).

       Barney Wilen
Le saxophoniste, qui n'a alors que 17 ans, participe à sa première séance d'enregistrement, en octobre 1954, avec le sextet du batteur Roy Haynes.

       Le salon international du Jazz
La 3e édition du salon international du Jazz se tient du 1er au 7 juin à la salle Pleyel, à Paris.
Créée en 1950 par Robert Delaunay et Jacques Souplet, cette manifestation vise à populariser le Jazz en France et cette édition 1954 propose en têtes d'affiche, la pianiste Mary Lou Williams, le saxophoniste baryton Gerry Mulligan et le pianiste Thelonious Monk.
A noter la réédition récente de l'album de Monk "Piano Solo", enrichi de cinq plages enregistrées justement à la salle Pleyel en 1954.

       Carnet
Ils sont nés en 1954 : Jeff Clayton (Saxophoniste), Donald Brown (Pianiste), Michel Camilo (Pianiste), Marc Ribot (Guitariste), Peter Erskine (Batteur), Al Di Meola (Guitariste), Michel Benita (Bassiste), Pat Metheny (Guitariste), Scott Hamilton (Saxophoniste), Patrice Rushen (Pianiste & Chanteuse), Carmen Lundy (Chanteuse) ou encore Tchavolo Schmitt (Guitariste).

Deux vétérans du Jazz, les trompettistes Ran Thaddeus "Hot Lips" Page et Oscar Phillip "Papa" Celestin s'éteignent quant à eux cette année-là.

       Disques
Beaucoup de beaux enregistrements ont été publiés en 1954, en voici quelques-uns :

Roy Eldridge & Dizzy Gillespie / Roy And Diz                          Chris Connor / Sings Lullabys Of Birdland

       

Frank Sinatra / Songs For Young Lovers                                Frank Sinatra / Swing Easy !

       

Sarah Vaughan / With Clifford Brown                                    Chet Baker / Sings

       

1954 c'est encore le prix Nobel de littérature pour Ernest Hemingway, le prix Goncourt pour Simone De Beauvoir (Les Mandarins). Ian Fleming publie son 2e James Bond, "Live And Let Die", Françoise Sagan "Bonjour Tristesse" et Boris Vian sa chanson pacifiste "Le Déserteur". Enfin, c'est l'année de la disparition de la romancière Colette et du peintre Henri Matisse.

"But now the days grow short, I'm in the autumn of the year ..." - Erwin Drake "It was a very good year".

Bad News

Aretha FRANKLIN (25/03/1942 - 16/08/2018)

 

Aretha "The Queen Of Soul" Franklin est décédée le 16 août à l'âge de 76 ans. Vous trouverez facilement la biographie complète de cette immense artiste sur Internet.

Pour ma part je retiens trois dates dans sa longue carrière.
1967 : Son premier grand succès, la reprise de "Respect" d'Otis Redding qui se classe N°1 du classement RNB du magazine Bilboard (album "I Never Loved A Man The Way I Love You").
1980 : Sa participation au film de John Landis "The Blues Brothers" dans lequel elle interprète "Think" .
2015 : Lors d'une soirée en hommage à Carole King, au Kennedy Center de Washington, elle chante "You Make Me Feel (Like A Natural Woman)".

       

Et puis, il y a "I Say A Little Prayer". Cette chanson du tandem Burt Bacharach / Hal David a tout d'abord été interprétée par Dionne Warwick (album "The Windows Of The World" - 1967). Elle est reprise l'année suivante par Aretha Franklin (album "Aretha Now"). Elle fait partie de ces chansons qui ont marqué mon adolescence et ont contribué à me construire musicalement.

"Aretha helped define the American experience. In her voice, we could feel our history, all of it and in every shade—our power and our pain, our darkness and our light, our quest for redemption and our hard-won respect. May the Queen of Soul rest in eternal peace".

Barack Obama

Disques

Cecil L. RECCHIA and The Gumbo

 


Après le très remarqué Songs Of The Tree : A Tribute To Ahmad Jamal (2015), voici le 2e album de Cecil L. Recchia (disponible à la vente le 7 septembre).
En cette année de célébration du tricentenaire de la fondation de "la ville croissant", La chanteuse Parisienne a choisi de rendre hommage aux musiques de rue de la Nouvelle Orléans. A noter que c'est encore un projet qui a pu se concrétiser grâce au crowdfunding (financement participatif).
The Gumbo, c'est à la fois le titre de l'album et le nom du groupe composé de quatre excellents musiciens, Pablo Campos (piano), Raphaël Dever (contrebasse), Malo Mazurié (trompette) & David Grebil (batterie).
La voix de Cecil Recchia est claire, fluide et empreinte d'un swing de bon aloi.
Elle nous propose des versions très personnelles de classiques comme en témoigne son interprétation très Latino de Jambalaya.

Un véritable disque plaisir !

       

       

https://cecilrecchia.com/

"The Gumbo est une ode à la diversité particulière des rythmes de la Crescent City ainsi qu’à ses compositeurs.
L’écriture de textes, notamment sur les morceaux de Jelly Roll Morton ou Sidney Bechet, illustre aussi cette continuité.
Un son live a été
privilégié : les musiciens ont joué dans la même pièce. De ce choix, ajouté à celui du piano droit, résulte une couleur, forme d’invitation à un concert dans un club de Bourbon Street."
Cecil Recchia

Un disque à découvrir ou à redécouvrir

Dakota STATON / The Late, Late Show

La chanteuse Dakota Staton nait le 3 juin 1930 à Pittsburgh, Pennsylvanie où elle fréquente le même lycée que le pianiste Ahmad Jamal. Elle débute dans le Big Band Local de Joe Westray puis se produit dans les Clubs de Jazz du nord-est des Etats-Unis avant de s'installer à New-York. C'est au "Baby Grant", un club de Harlem, qu'elle est repérée par le producteur Dave Cavanaugh qui la fait signer chez Capitol Records. Elle enregistre plusieurs "Singles" qui lui permettent de recevoir, en 1955, le "Most Promising Newcomer Award" (prix de l'artiste la plus prometteuse), décerné par le magazine "Down Beat". En 1957, elle enregistre son premier et meilleur album "The Late, Late Show".

Le morceau titre rencontre un énorme succès mais ma préférence va à sa version absolument remarquable de "Misty", le standard d'Erroll Garner.
Voici comment ce dernier raconte les circonstances dans lesquelles il a composé le morceau en 1954.
"I wrote Misty from a beautiful rainbow I saw when I was flying from San Francisco to Chicago. At that time, they didn’t have jets and we had to stop off in Denver. When we were coming down there was a beautiful rainbow. This rainbow was fascinating because it wasn’t long but very wide and in every color you can imagine. With the dew drops and the windows being misty, that fine rain, that’s how I named it Misty. I was playing on my knees like I had a piano, with my eyes shut". Erroll Garner l'enregistre sur l'album "Contrasts" puis cet instrumental devient une chanson quand Johnny Burke en écrit les paroles l'année suivante. Surnommé "The Ultimate Love Song", Misty a fait l'objet d'une multitude d'interprétations parmi lesquelles je vous propose celles-ci :

Erroll Garner / Contrasts (1954)                                           Dakota Staton / The Late, Late Show (1957)

       

Bob Brookmeyer / Bob Brookmeyer And Friends (1964)          Joe Pass / Virtuoso n° 2 (1976)

       

Il y a également la superbe version de Sammy Davis Jr sur l'album "Sammy Davis Jr Sings And Laurindo Almeida Plays" (1991).

A la fin des années 50, le critique musical Leonard Feather a dit de Dakota Staton "She is a dynamic song stylist recalling at times elements of Dinah Washington and Sarah Vaughan".

Vincent PEIRANI ou la valse des étiquettes - La chronique de Philippe VINCENT

En France, l’accordéon a pendant longtemps été intimement lié au style musette sur lequel dansèrent des millions de français jusqu’à la fin du XXème siècle. Cette réduction de l’instrument à un genre musical vite jugé ringard avec l’avènement du rock marginalisa le piano à bretelles pendant des années, ne lui laissant que des seconds rôles, surtout dans la chanson française. Si son cousin le bandonéon l’éclaboussa d’une gloire retrouvée grâce à Astor Piazzolla, c’est sans doute Richard Galliano qui lui redonna ses lettres de noblesse en en renouvelant son langage et son environnement musical avant qu’un autre niçois d’origine pousse maintenant le curseur encore plus loin.

Depuis quelques années, Vincent Peirani a montré que sa formation classique n’était en rien un carcan et qu’il aime faire valser les étiquettes. Rien ne lui résiste et ses diverses expériences et autres rencontres sont à chaque fois couronnées de succès : la chanson (Sanseverino), le tango (avec le violoncelliste François Salque), la musique de film (Barbara de Mathieu Amalric) et bien sûr le jazz aux côtés de Michel Portal, de Daniel Humair ou de Youn Sun Nah pour ne citer que les plus connus. Mais ses multiples participations aux orchestres des autres où il semble pouvoir transformer tout ce qu’il touche en or ne l’empêchent pas de poursuivre ses propres projets. Ce fut d’abord Thrill Box, album en trio avec Michael Wollny et Michel Benita où les références au jazz étaient encore explicites (Monk, Brad Mehldau, Abbey Lincoln). Puis, après un duo avec Emile Parisien et un autre avec Michael Wolny, ce fut Living Being qui semblait être une déclaration d’intentions musicales élaborée avec quelques potes de sa génération, faisant dire à Peirani que « ce groupe est une affaire de famille ».

       

Trois ans plus tard, avec la parution de Living being II, sous-titré Night Walker, on voit que la famille se porte à merveille. Dès le premier morceau (Bang Bang de Sonny Bono créé en 1966 par la chanteuse Cher et repris la même année par Nancy Sinatra aux USA, Dalida en italien et Sheila en français), on sent tout le talent de Peirani qui sait tirer toute la quintessence d’une mélodie grâce à des arrangements subtils et à un son d’ensemble superbe (bravo au mixage de Boris Darley). Il en sera de même pour les autres reprises, qu’il s’agisse d’une pièce tirée de l’opéra King Arthur de Purcell ou de Kashmir To Heaven, mini-suite se référant à deux des plus célèbres morceaux de Led Zeppelin en en gardant l’énergie d’origine sans la moindre guitare électrique. Les autres morceaux, tous des originaux, sont de la même veine en faisant entendre une véritable musique de groupe où chaque musicien semble baigner dans un univers qui est le sien. Garder la même formation a sans doute été la vraie solution pour que s’expriment les vieilles complicités et les vraies affinités, Emile Parisien n’étant pas le dernier à le montrer avec son soprano venu du ciel.
Jazz ou pas jazz, là n’est pas la question quand la musique est superbe et que notre plaisir est immense.

       

http://www.vincent-peirani.com/

 Directeur de la Société OMD (1983-1996) spécialisée  dans la  distribution de  labels de jazz (Enja, Timeless,  Muse,  Sunnyside, GRP,  etc), créateur du label IDA  Records (1984 - 1998) qui enregistra  Barney Wilen, Louis  Sclavis,  Laurent de  Wilde, Enrico Pieranunzi et  bien  d'autres, Philippe Vincent est membre de  l'Académie du  Jazz  et collaborateur régulier de Jazz Magazine/Jazzman  depuis  2008.

Un morceau, une histoire

Richard RODGERS & Lorenz HART / Blue Moon

Quelle curieuse histoire que celle de ce standard composé par Richard Rodgers (Music) & Lorenz Hart (Lyrics). En 1933, ils sont sollicités pour écrire une chanson pour la comédie musicale "Hollywood Party" mais leur titre "Oh Lord, Make Me A Movie Star" n'est finalement pas enregistré.
L'année suivante, ils reçoivent une nouvelle demande, cette fois pour le film "Manhattan Melodrama". Hart écrit de nouvelles paroles sur la musique de Rogers "It's Just That Kind Of Play" mais, une fois de plus, la chanson n'est pas retenue dans le film. La troisième sollicitation, celle de Jack Robins, sera la bonne. Lorenz Hart, un peu réticent toutefois, réécrit un texte qu'il intitule "Blue Moon". Ce titre fait allusion à l'expression anglaise "Once In A Blue Moon" qui signifie "très rarement" par référence au fait qu'une deuxième pleine lune, appelée aussi "Blue Moon" dans un même mois est un phénomène très rare. Bien entendu, les Jazzmen se sont emparés de ce morceau dont on ne compte plus les versions. La plus connue, qui est loin d'être ma préférée, est celle du groupe de Pittsburgh "The Marcels" (1961). Je vous recommande plutôt d'écouter celles de Carmen McRae (album "Blue Moon" - 1956) et de Dean Martin (album "Dream With Dean" - 1964).
Et puis, il y a l'extraordinaire version d'Ella Fitzgerald en Live sur l'album "Ella in Hollywood" (1961), enregistré au "Crescendo" et sur lequel, au meilleur de sa forme, elle livre aussi une époustouflante version de "Mr Paganini". C'est à mon sens, avec "Ella In Berlin" (1960), l'album qui met le plus en valeur son incroyable talent.

       

       

A écouter également, les deux versions des Cowboy Junkies sur les albums "The Trinity Session" (1988) et "Trinity Revisited" (2006) (voir la Newsletter de Novembre 2017).

A noter enfin qu'au début de son chorus de guitare sur "Sunshine Of Your Love", Eric Clapton reprend brièvement le thème de "Blue Moon" (Album "Disraeli Gears" du groupe "Cream" - 1967).

ANGLET JAZZ FESTIVAL - 20 au 23 septembre 2018


http://www.arcad64.fr/arcadprod/

Comme chaque année, les concerts du festival d'Anglet se partageront entre le théâtre Quintaou et le parc de Baroja.

A retenir en particulier dans cette cuvée 2018 :

 le 21, carte blanche à l'enfant du pays, le guitariste Sylvain Luc.

https://www.sylvainluc.fr/sylvainluc.html

♫ Le 22, la valeur montante du Jazz Français, le pianiste Gregory Privat.

http://www.gregoryprivat.com/

Le 22 toujours, l'excellente chanteuse Camille Bertault qui viendra présenter son dernier album "Pas de Géant" (référence au "Giant Steps" de John Coltrane).

http://www.camillebertault.fr/

Un peintre à découvrir ou à redécouvrir

Maurice ESTEVE (1904 - 2001)

Peintre et sculpteur, Maurice Esteve était une figure majeure de l'Ecole de Paris.
Il parlait ainsi de son art : "
Je ne me sers jamais d’esquisse, je peins directement sur la toile, sans dessin préalable.
La couleur s’organise en même temps que les formes. En vérité une toile est pour moi une somme de reprises incessantes qui dure jusqu’à ce que je me trouve devant un organisme que je sens vivant. Seule ma sensibilité peut me dire si j’ai atteint ou non cette reconnaissance
".

Il pratiquait aussi bien l'huile que l'aquarelle, le fusain, le collage ou encore la lithographie comme celle-ci intitulée
"Jazz 1954" !

Maurice Esteve - Jazz 1954 - Lithographie 57 X 44

Une photo, une histoire

Singapour - Marina Bay Sands - 18 Mars 2012

Situé à l'embouchure de la rivière Singapour, le Marina Bay Sands est un immense complexe Hôtelier de 2 560 chambres. Conçu par l'architecte Canadien Moshe Safdie, il est constitué de trois tours de 55 étages, surmontées par une terrasse d'un hectare possédant la plus longue piscine en altitude du monde, l'Infinity Pool. Au pied des tours, un immense casino (1 000 tables et 1 400 machines à sous) et le Art Science Museum en forme de fleur de lotus.

Les albums photos en ligne sur Adobe Spark

Une photo, une histoire - Souvenirs du monde

Chaque mois où presque, je publie une photo sur ce Blog, dans la rubrique "Une photo, une histoire".
J'en ai rassemblé quelques-unes (et d'autres) sur "Adobe Spark".
Vous pouvez les retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous ou en scannant le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/9eTFQOBye1l7a/

Photos et histoires de New York - Souvenirs de "Big Apple"

"Photos et histoires de New York", un 2e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/kYq4mBZWIMkaZ/

Souvenirs de Florence - La ville où l'Art est Roi

"Souvenirs de Florence" un 3e album photos est en ligne sur "Adobe Spark" à partir du lien ci-dessous ou en scannant le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/OO4sTcaYF54lT/

Wild Wild West - Montana / Wyoming

"Wild Wild West - Montana Wyoming",
un 4e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/s3jlGRV26p3Hi/

Alaska - The Last Frontier

"Alaska - The Last Frontier",
un 5e album photos est en ligne sur "Adobe Spark"
à partir du lien ci-dessous ou en scannant
le QR Code avec votre smartphone

https://spark.adobe.com/page/mPQDKNV8IkkRk/

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Blue Moon ? - Chauriat - 22 juin 2018 - 19 h 11

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